Le CROS Bourgogne-Franche-Comté, relais d’informations

L’une des principales missions du CROS Bourgogne-Franche-Comté est de faire redescendre les informations à ses adhérents. Ce rôle a pris encore plus d’importance pendant le confinement et pour la relance. Interview du directeur Boris Bapicot.

 
Comment le CROS Bourgogne-Franche-Comté est resté actif pendant le confinement ?
Notre service juridique s’est associé à celui du CROS du Grand Est afin de réceptionner l’ensemble des textes de loi et des décrets dans cette période de pandémie de Covid-19 pour faire ensemble un travail de vulgarisation et expliquer aux adhérents comme les appliquer dans leur situation. Nous ne voulions pas que les clubs soient noyés par le flot d’éléments et nous leur avons donné des informations édulcorées. De plus, toutes les semaines, voire deux fois par semaine, nous avons actualisé la section Foire aux questions du site internet du CROS avant de faire redescendre au mieux les informations à nos comités et ligues.
 
Quelle est la situation des clubs de la région Bourgogne-Franche-Comté un mois et demi après le début du déconfinement ?
Nous n’avons fait d’états des lieux précis. Plusieurs enquêtes ont été menées par le CNOSF, le CoSMoS ou encore LMA (le mouvement associatif) et grâce à elles, nous avons pu voir que les problèmes financiers ressortaient, mais ce n’était pas le seul élément mis en avant. En ce qui concerne, une éventuelle perte de licenciés, c’est difficile à estimer car la saison est en cours. Ce n’est qu’à partir de septembre qu’on saura.
 

 
Comment l’opération « Soutiens ton club », mis en œuvre par la Fondation du sport en France et le CNOSF, va être menée sur votre territoire ?
Le CROS a surtout fait le relais sur ses réseaux sociaux, ses comptes Instragram et Facebook. Nous avons également rajouté les informations sur cette plateforme dans nos newsletters envoyées aux ligues et comités, afin qu’ils aident leur club à récolter des dons de particuliers. Le rôle du CROS est surtout de recueillir les informations et de les diffuser. Dès qu’un élément arrive, nous le retransmettons.
 
Quels sont les autres moyens du Comité pour favoriser la relance du sport en Bourgogne-Franche-Comté ?
Le CROS est une structure administrative qui influence sur les politiques publiques dans l’ombre. Nous avons des échanges réguliers avec les élus du Conseil régional et avec l’État, via la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) sur les dispositifs de relance. Par exemple, les subventions ont été maintenues aux ligues, comités et clubs, même si la manifestation n’a pas eu lieu. Nous avons récemment sorti un document qui fait la synthèse des différentes aides mises en place. Lors de notre assemblée générale du CROS Bourgogne-Franche-Comté qui a réuni les représentants des comités et des ligues en visio-conférence, des représentants de l’État ont présenté les dispositifs existants, comme Sport-Santé-Culture-Civisme (2S2C), et encouragé à ce genre d’actions de relance.
 

 
Comment voyez-vous l’avenir ?
Le CROS reste en veille, mais anticipe également la relance. Toutes les disciplines reprennent, sauf quelques-unes. Nous espérons que la reprise à la rentrée va bien se passer, que les licenciés vont revenir dans leurs clubs. Je suis optimiste, les gens ont des habitudes, des rythmes de fonctionnement. Pendant le confinement, ils se sont aperçus de l’intérêt de pratiquer une activité physique. De plus, les Fédérations ont bien travaillé pour assurer la relance de leurs clubs.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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