Mardi 23 juin, le CROS Normandie organise la Normand’E-Journée olympique. Une journée entièrement digitale, contexte sanitaire oblige. Comme l’explique Nicolas Marais, président du CROS Normandie, proposer ce type de contenu est essentiel pour créer une dynamique en vue de la reprise.
Comment la Journée olympique sera-t-elle animée en Normandie ?
Nous organisons la Normand’E-Journée olympique. C’est une organisation territoriale conjointe entre le CROS et les cinq CDOS. Le but est de garder l’esprit de cette Journée olympique que nous avons l’habitude d’organiser et qui ne peut pas avoir lieu normalement cette année en raison du contexte sanitaire actuel. Le CROS a sollicité l’ensemble des classes participantes en présentiel et les CDOS ont sollicité les écoles qui sont inscrites dans le programme « Génération 2024 ».
Dès le matin, les écoles pourront se connecter et participer à différents ateliers sur le réveil gourmand, les rituels olympiques, les échauffements pour une activité sportive ou encore des jeux et des quizz. Pour l’après-midi, le rendez-vous est pris avec des athlètes olympiques et paralympiques de la région qui échangeront avec les élèves. Des quizz et un flash-mob seront également au programme de l’après-midi.
La décision de proposer ce type de journée a-t-elle été prise dès le confinement ?
Tout à fait, nous avons organisé un conseil d’administration du CROS lors du confinement. Les présidents de CDOS y ont participé. Au vu de l’importance de la crise sanitaire, nous avons rapidement su qu’il serait impossible de maintenir les événements organisés au moins de juin. Nous avons ainsi rapidement pris la décision de maintenir cette Journée olympique, mais dans un cadre et une organisation différente.
Justement, quel a été le rôle du CROS Normandie durant le confinement ?
Nous avons tenu informé l’ensemble des ligues et des comités régionaux sur les mesures de confinement, les mesures de chômage partiel et les dispositifs d’accompagnement des clubs mis en place par les collectivités territoriales. Nous étions ainsi en lien constant avec les ligues et les comités régionaux pour faire un point sur cette crise sanitaire et les problématiques rencontrées. Nous avons effectué une enquête sur ces problématiques afin de les faire remonter au CNOSF. Pour le CROS il n’y a donc pas eu de temps mort durant la période de confinement.
« Soutiens ton club » est-il un dispositif qui a séduit les clubs normands ?
C’est un dispositif important qui se met en place depuis peu, nous avons communiqué là-dessus auprès de l’ensemble de nos ligues. Ces ligues ont ensuite communiqué sur le dispositif auprès des clubs. Je vois d’ailleurs beaucoup de clubs qui, sur les réseaux sociaux, annoncent leur inscription à ce dispositif. C’est donc bon signe. Nous aurons une assemblée générale ce jeudi afin de faire un point et de rappeler à nos ligues de continuer à communiquer autour de « Soutiens ton club ».
Quelles actions le CROS Normandie va-t-il mettre en place dans les semaines et mois à venir ?
Nous avons deux grandes foires internationales, une à Caen et une à Rouen, qui vont nous permettre d’organiser un village des sports sur ces deux manifestations. Nous allons y convier les ligues et les clubs qui souhaitent y participer. Le but est de communiquer et de relancer l’activité sportive auprès du grand public. Dès le mois de septembre, nous avons également prévu d’organiser plusieurs colloques, en particulier un colloque sur le sport santé qui aura lieu à Caen au mois d’octobre.