Depuis plusieurs mois, le Comité régional olympique et sportif Nouvelle-Aquitaine œuvre en vue de faire le lien entre les collectivités et les différents acteurs du mouvement sportif régional. Comme l’explique Philippe Saïd, président du CROS, ce rôle est indispensable en vue de la reprise.
Quelles sont les actions mises en place par le CROS lors de la Journée olympique du 23 juin ?
Cette année est un peu particulière puisque nous ne pourrons pas organiser de rassemblements physiques. Une journée digitale est donc mise en place, c’est une initiative du CNOSF à laquelle nous adhérons. L’idée de cette journée est de mobiliser un maximum de pratiquants et de dirigeants pour que cette journée soit un lien de masse, même si elle demeure virtuelle.
Cette journée est-elle justement un premier pas vers une mobilisation en vue de la reprise ?
Tout à fait. Nous avons eu beaucoup d’échanges avec les CDOS, les collectivités et les clubs. Le sport est en marche, la reprise va se faire tranquillement et progressivement. Il est donc important de mobiliser et d’aider au maximum les clubs à accueillir les futurs licenciés. Afin la fin de saison, il est important de montrer que les clubs peuvent se remobiliser afin d’accueillir au mieux les pratiquants lors de la rentrée de septembre.
Quels retours avez-vous reçu des clubs néo-aquitains suite à cette période de crise ?
Au début du confinement et pendant le confinement, nous étions tous pris par l’actualité, parce que l’on voyait et entendait. Beaucoup étaient assommés par l’actualité, il y a donc eu une forme de démobilisation. Il y avait une vraie crainte de désengagement suite à au confinement. En revanche, beaucoup de dirigeants ont continué à créer du lien et à mobiliser. Au fur et à mesure que le déconfinement a approché, nous avons ressenti un engouement et une envie de se retrouver et de pratiquer à nouveau. J’ai le sentiment que les clubs ont envie de se mobiliser et d’accueillir les pratiquants. Je suis persuadé que la reprise sera belle et que malgré les craintes, nous aurons une belle surprise.
Les clubs néo-aquitains se sont-ils particulièrement mobilisés autour de l’opération « Soutiens ton club » ?
Nous avons communiqué autour de cette opération et nous avons relancé de nombreux clubs. Je sais que beaucoup se sont mobilisés et que ce type d’opération est évidemment jugé très positif. Je pense d’ailleurs que ce sont plutôt les pratiquants, déterminés à soutenir leurs clubs, qui s’engagent dans ce type d’opération.
En ces temps de crise, le rôle du CROS est-il plus que jamais de faire le lien entre le mouvement sportif et les collectivités ?
Autant le CROS était un lien entre les uns et les autres auparavant, autant aujourd’hui ce lien est plus que jamais indispensable. Je l’ai notamment constaté durant la période de confinement, j’ai eu des réunions avec la Région Nouvelle-Aquitaine notamment. Le CROS a ce rôle d’accompagnement qui permet de rassurer tout le monde et de faire le lien entre les différents acteurs. Ce rôle est plus que jamais indispensable aujourd’hui afin de montrer que le mouvement sportif a une place.
Bien que je ne puisse plus pratiquer le judo ( à mon grand regret ), je reste très attachée à mon club, le judo club savinois.
Bravo