Le CROS Occitanie monte en puissance en 2024

CROS Occitanie

Le 23 mars, le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Occitanie organisait son Assemblée Générale. L’occasion de revenir sur les nombreuses actions mises en place par le représentant du mouvement sportif dans la région.

2023 avait déjà un sacré parfum de 2024 pour le CROS Occitanie. C’est le bilan fait par Émilie Lepron, directrice du CROS, au moment de se pencher sur le bilan de l’Assemblée Générale, organisée le 23 mars dernier. « Clairement, en 2023, Paris 2024 a été intégré dans toutes nos actions. Aujourd’hui, toutes ces actions sont construites dans la logique de l’héritage que laisseront les Jeux. On utilise Paris 2024 comme l’opportunité de développer le sport comme vecteur de citoyenneté, d’éducation, de santé, de bien-être et de professionnalisation. »

Parmi les actions qui ont su avoir un impact important, il convient de mentionner les interventions dans les lycées. Le fruit d’un partenariat fort entre le CROS et la Région Occitanie qui a permis d’intervenir sur 20 établissements sur l’ensemble du territoire régional. « Le partenariat avec la Région court jusqu’au mois de juin, c’est quelque chose qu’on a réussi à pérenniser », se réjouit Émilie Lepron. « Le bilan de ces interventions est très positif. Mais vont-elles durer ? Pour le moment, nous ne pouvons pas y répondre. On aimerait bien, car il y a encore beaucoup de choses à dire et à faire. Grâce au soutien de la Région Occitanie, ces interventions étaient gratuites pour les établissements scolaires. À un moment, la réalité économique va resurgir et c’est un sujet sur lequel nous n’avons pas encore de visibilité. »

La gestion RH prend de l’ampleur

Un sujet sur lequel le CROS Occitanie entend continuer de travailler, à l’image du fonds de dotation Objectif Performance Occitanie, lancé il y a un peu plus d’un an. « On a un bilan qui n’est pas à la hauteur des attentes et qui, surtout, n’est pas à la hauteur des besoins des sportifs », souligne Emilie Lepron. « Le but de ce fonds de dotation est d’être en accompagnement des sportifs de haut niveau qui sont présents sur les territoires et qui ont des besoins, notamment financiers. Or, nous avons clairement manqué de moyens RH et de temps pour développer le mécénat. Ce n’est pas faute d’avoir mis en place un certain nombre d’actions. Mais effectivement, nous n’avions pas les ressources et les moyens en interne pour développer ce projet ambitieux, en parallèle d’une montée en puissance d’autres actions et d’autres activités directement liées à Paris 2024. »

Les équipes du CROS Occitanie peuvent tout de même avoir le sourire. Leur travail a payé sur plusieurs sujets, comme celui de la gestion RH. Une thématique forte sur laquelle le CROS est un appui important de l’ensemble du mouvement sportif. « Nous avons en effet une montée en puissance sur ce sujet de la gestion RH, et de manière plus générale sur la professionnalisation », confie la directrice du CROS Occitanie. « Tout d’abord avec un outil de gestion RH, Sitting Sport, qui a pris de l’ampleur au niveau national et pour lequel le CROS Occitanie avait été précurseur. Mais aussi grâce au Club RH Occitanie, qui propose un rendez-vous important pour les Ligues, les comités et les clubs de manière trimestrielle. »

Accompagner au mieux le mouvement sportif, c’était une priorité en 2023. C’est à nouveau le cas en 2024 grâce à l’organisme de formation du CROS Occitanie. « Au début de l’été 2024, il y aura un recensement des besoins en formation », révèle Émilie Lepron. « On entend maintenir le niveau de volume d’activité sur la formation et la renforcer. On va arriver sur une période de changements au sein de nos instances sportives, avec des renouvellements de mandats et des élections à venir dans toutes les structures. Il y aura un fort besoin en accompagnement de ces nouveaux élus qui vont prendre leurs missions. »

Côté formations, le CROS Occitanie propose d’ailleurs une nouveauté cette année. « Lors du deuxième semestre 2024, nous avons lancé la formation sport sur prescription médicale, dont le but sera de former les intervenants du club à la prise en charge de personnes atteintes de maladies chroniques », détaille Emilie Lepron. « On proposera un module de 35 à 40 heures qui sera réparti sur plusieurs journées de formation, avec l’idée de faire monter en compétences le mouvement sportif pour accueillir un public élargi, notamment un public spécifique qui demande une attention particulière en matière de sport santé. » Autre très bonne nouvelle : le lancement du titre professionnel « Responsable de petites et moyennes structures » devrait intervenir au mois de septembre sur les sites de Montpellier et Balma.

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