Le CROS Région Sud a organisé son premier Séminaire des ligues la semaine dernière au Conseil régional afin d’échanger avec ses adhérents et organiser des rencontres entre eux ainsi qu’avec les partenaires. Retour avec Jean-David Bonnet, le directeur.
Quel est le principe de ce Séminaire des ligues qui a eu lieu début décembre ?
C’est quelque chose de nouveau que le CROS a souhaité organiser. En plus d’un suivi individuel, nous avons deux rendez-vous annuels lors desquels nous pouvons voir nos adhérents, pendant les vœux, un moment festif, et à l’assemblée générale, où l’information est plutôt descendante. Nous avons fait le constat qu’il fallait ajouter un événement où l’on pourrait rencontrer collectivement les ligues. L’objectif dans un premier temps était de les écouter et d’identifier leurs besoins pour apporter des réponses.
Quel était le programme de cette journée ?
Nous avons travaillé autour d’ateliers au Conseil régional, qui nous a permis d’utiliser l’hémicycle et les salles de commissions. Ce format pour deux avantages : mettre des disciplines différentes autour de la table et libérer la parole. Être dans un petit groupe permet même aux moins aguerris de s’exprimer et de donner leur idée. Le matin était consacré à des temps de partage sur plusieurs sujets : une maison régionale des sports, la formation, la communication, le sport santé, entre autres. L’après-midi, la thématique unique portait sur la position du mouvement sportif régional dans l’installation des Conférences régionales du sport qui découleront de l’Agence nationale du sport. Après avoir présenté les textes légaux, nous avons effectué un travail en atelier afin de déterminer quelle place et quel rôle occuper dans cette structure. En conclusion des travaux, nous avons estimé que le mouvement sportif devait être un acteur majeur et constructif sur toutes les thématiques de la Conférence régionale du sport et demander la première présidence.
Ce séminaire était-il aussi l’occasion de permettre aux ligues d’obtenir de nouveaux contacts ?
L’objectif de cette journée était d’écouter les adhérents et de favoriser les interactions entre eux. C’est important de créer une dynamique d’échanges entre les disciplines, qui sont verticales et restent souvent cloisonnées. Elles ont peu l’occasion de se parler alors qu’elles ont énormément à s’apporter. En parallèle du séminaire, nous avons monté un espace forum dans lequel nous avons invité les partenaires du CROS pour se faire connaître auprès des ligues et à développer des relations. Le service des sports du Conseil régional, le CREPS, l’AFDAS un opérateur de compétences dans plusieurs secteurs dont le sport, la Protection judiciaire de la jeunesse, le Groupement sportif d’emploi Provence Alpes Méditerranée et Hello asso, pour le développement numérique, étaient présents. Le CROS avait aussi son stand pour expliquer ses services.
La fréquentation de ce séminaire a-t-elle était à la hauteur de vos espérances ?
Nous avons compté une centaine de participants pour une cinquantaine de disciplines représentées, soit les deux tiers de nos adhérents, comme lors d’une assemblée générale classique. Au vu de la fréquentation et des retours, le CROS a validé l’idée que les différents membres de ligues avaient besoin d’écoute et d’échanges. Nous allons renouveler l’exercice en changeant quelques petites choses pour l’améliorer.
Comment allez-vous utiliser ce que vous appris alors lors de cette journée ?
Les adhérents savaient qu’on ne donnerait pas de solutions lors du séminaire. À nous de transformer cette écoute en réponses, en faisant bien la synthèse et en identifiant les problématiques sur lesquelles répondre à court et moyen termes. Avec en plus la candidature pour la première présidence de la Conférence régionale du sport, ce séminaire a servi à positionner la politique du CROS pour les six prochains mois.