Le CROS Région Sud en mode RSO

CROS Région Sud

A l’occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable, nous revenons sur les engagements du CROS Région Sud en matière de RSO, notamment avec des entreprises que le CROS référence auprès de ses adhérents, comme l’explique Alain Aria, Secrétaire Général du CROS Région Sud.

Le CROS est pleinement engagé dans une démarche RSO (Responsabilité sociétale des organisations). Comment cette démarche est-elle née ?

Il faut savoir que le CROS s’est emparé de la dimension RSO depuis maintenant presque cinq ans. On a petit à petit mis en place cette démarche autour de trois axes importants.
Le premier, c’est de mener cette démarche en interne. Au sein du CROS, nous avons par exemple changé nos habitudes de travail. On s’est doté de matériel, comme des éclairages LED. On a mené des actions concrètes, toujours avec cette volonté de faire des petits pas.
Le second axe, c’est d’accompagner nos adhérents, d’aider et de soutenir les Ligues afin qu’elles entrent elles-mêmes dans cette démarche RSO.
Enfin le troisième axe est de sensibiliser l’ensemble du mouvement sportif à cette démarche de responsabilité sociétale du Sport.
Aujourd’hui, on entre dans la phase opérationnelle. Cette semaine, on a par exemple organisé un webinaire sur l’économie circulaire dans le sport réunissant sept Ligues. L’avancée majeure, ce sont aussi les conventions de référencement que le CROS a signé avec trois structures : EVA, La Recyclerie Sportive et 13 Atipik.

Justement, en quoi consistent ces conventions de référencement ?

EVA est axée sur la collecte et le réemploi d’équipements informatiques. La Recyclerie Sportive est, quant à elle, spécialisée dans les équipements et matériels sportifs. 13 Atipik est orientée sur la gestion des textiles. Ces trois conventions de référencement nous permettent donc d’aborder des sujets assez larges dans cette dimension RSO. Lors de notre premier webinaire, la Recyclerie Sportive était à nos côtés afin d’aborder les sujets de la réalisation d’achats solidaires et la mise en place d’un circuit de réemploi de matériel sportif. Concernant les Ligues présentes à ce webinaire, elles vont s’engager dans une démarche RSO et nous allons les accompagner.

«  C’est une très bonne chose que plusieurs Ligues aient envie de s’intéresser à ce sujet »

Intéresser sept Ligues à ce sujet dès le premier webinaire, est-ce un succès ?

C’est énorme, en effet. Aujourd’hui, quand on sait toutes les contraintes qui existent lorsque l’on dirige un club ou une Ligue, la dimension RSO n’est pas forcément prioritaire aux yeux des dirigeants. C’est donc une très bonne chose que plusieurs Ligues aient envie de s’intéresser à ce sujet, et surtout de s’engager dans une démarche positive. Du côté du CROS, on fait le maximum pour passer les bons messages, pour communiquer autour de cette dimension RSO. Chaque année, sur notre séminaire réunissant des Ligues et des comités régionaux, on anime un atelier, le dernier portait sur cette thématique. Aujourd’hui, nos adhérents sont conscients que le CROS est engagé dans cette démarche.

Concernant les entreprises, ont-elles désormais le réflexe d’entrer en contact avec le CROS ?

En effet, de plus en plus. C’est nous qui sommes allés chercher la première entreprise avec laquelle nous avons signé une convention de référencement, la société EVA. Aujourd’hui, nous sommes à trois conventions de référencement, mais l’idée n’est pas d’en avoir des dizaines et des dizaines. Le but est de bien travailler avec ces sociétés dans une démarche positive, en mettant en place des choses utiles au service des adhérents du CROS.

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