Pendant le confinement, les jeunes du Pôle espoir handball PACA ont travaillé sur les outils numériques, dans le prolongement de leurs enseignements habituels. Vincent Pons, agent de développement, parle de la situation de la structure.
Qu’ont fait les 40 jeunes du pôle espoir handball PACA pendant le confinement ?
Nous les avons réunis par visioconférence trois fois par semaine pour un projet numérique. Déjà pendant l’année, ils suivent un atelier éducatif toutes les semaines lors duquel ils apprennent à utiliser les outils numériques, en faisant des analyses et des séquençages des vidéos de leurs performances. Ils ont donc travaillé sur ces projets de vidéo jusqu’à mi-juin et nous avons vu des progrès chez les plus assidues. Nous leur avons également envoyé une sélection de matches des années 1970 à 2010 à regarder en autonomie pour parfaire leur culture handball.
Et pour la partie physique ?
Le préparateur physique du pôle leur a adressé des programmes individuels et les a régulièrement évalués. Depuis le début du déconfinement et la possibilité de courir plus longtemps à l’extérieur, c’est plus simple pour les jeunes de s’entretenir physiquement, mais ils n’ont toujours pas la possibilité de s’entraîner. La reprise collective ne se fera pas avant la fin de l’été.
Comment la pandémie de Covid-19 a impacté le fonctionnement du pôle espoir PACA ?
Le championnat de France inter-pôle, prévu début mars, a été annulé. C’est la seule circonstance de compétition de l’année et certains élèves de terminale n’auront pas eu la chance de la connaître. De plus, c’était une possibilité en moins pour les jeunes de se montrer pour l’après-pôle. Le championnat de France inter-ligue, lors duquel nous repérions les handballeurs qui pourraient entrer au pôle l’année d’après, n’a pas eu lieu début mai. Nous avons recruter sur dossier scolaire et vidéo.
Comment vous projetez-vous pour la rentrée ?
Nous avons bon espoir de reprendre en septembre. La Fédération française de handball nous a fait parvenir un guide pour préparer la reprise à cette période. Ce sera forcément particulier, mais nos jeunes ont un bon niveau et auront suivi leur programme physique. De plus, certains vont peut-être retrouver leur club en août et auront déjà une petite reprise dans les jambes. Certains ont des chambres individuels au CREPS d’Aix-en-Provence et de Bouloris, ce qui facilitera la reprise si la distanciation sociale est toujours d’actualité.