L’Université de Franche-Comté a lancé le projet d’un centre d’études et de recherches olympiques universitaires, approuvé par le CIO. C’est le premier en France.
Le premier centre d’études et de recherches olympiques universitaires (CEROU) de France a vu le jour fin septembre à Université Franche-Comté. « Nous nous sommes rendu compte qu’il existe 43 CEROU dans 24 pays dans le monde, mais aucun en France », explique Éric Monnin, vice-président de l’Université de Franche-Comté délégué à l’olympisme et Génération 2024. « Nous travaillons sur la thématique de l’olympique depuis très longtemps, nous avons d’ailleurs été l’un des premiers établissements labellisés « Génération 2024 ». Devenir CEROU donne de la cohérence à notre projet. »
« L’olympisme est un sujet transversal »
L’organisation de plusieurs épreuves des Jeux olympiques de la Jeunesse d’hiver de Lausanne en janvier 2020 dans le Jura et la perspective des Jeux olympiques de 2024 en France ont accéléré la création de ce centre de recherches. Le Comité international olympique (CIO) a approuvé le projet et le Ministère des Sports apporte son patronage. Le CEROU a pu être officiellement lancé fin septembre après la signature d’une convention avec le CROS Bourgogne-Franche-Comté. « Il s’agira d’analyser les actions olympiques, de publier les résultats des études et développer un réseau d’étudiants chercheurs », détaille Éric Monnin. « Nous envisageons de créer un diplôme universitaire avec l’éducation olympique pour thématique et de créer une revue internationale. Nous n’allons pas nous fermer sur un type d’étudiants, d’enseignants ou de chercheurs. L’olympisme est un sujet transversal qui réunit tous les départements de l’université. Notre objectif est de concerner tout le monde et de s’appuyer sur l’existant pour créer une nouvelle dynamique. L’Université va également multiplier les liens avec le CIO, les autres CEROU, les CROS, les fédérations nationales et internationales. »
Combler un manque
L’Université de Franche-Comté est en train de définir les contours définitifs du projet pour 2020. « Depuis que nous nous sommes lancés dans ce projet nous avons eu beaucoup de retours positifs », se réjouit Éric Monnin. « C’était un outil qui manquait dans le paysage français. » En plus des signatures de conventions, l’établissement va poursuivre la promotion du centre de recherches lors d’événements. « Nous allons présenter le CEROU lors de notre journée Culture, sport & éducation en avril qui réunit 400 à 700 lycéens », annonce le vice-président.