Le circuit des Tourneix à Saint-Maur, près de Châteauroux, accueille la troisième épreuve du championnat de France de Rallycross ces 24 et 25 juin. Près de 130 pilotes sont attendus.
C’est une belle et grande édition qui se prépare. Le Rallycross de Châteauroux – Saint-Maur revient ces 24 et 25 juin avec un plateau chargé et relevé : 130 pilotes devraient être présents dans l’Indre.
“Il s’annonce comme l’un des plus beaux depuis la première édition en 2003, que ce soit le plateau, la qualité du circuit et de ses aménagements, ou encore le nombre de partenaires qui nous suivent”, résume Daniel Bionnier, le président de l’écurie Terre du Berry, à La Nouvelle République.
Six catégories en compétition
Sur cette 20e édition, rien n’est laissé aux hasards par les organisateurs. “Nous avons beaucoup travaillé pour faciliter la vie des concurrents. Avec 132 engagés, et des structures de plus en plus grosses, avec des semi-remorques anciennement de F1 pour certains, il faut les loger. Le parc a été nettoyé, renivelé, réorganisé pour accueillir tout le monde”, informe-t-il.
Si les préparatifs s’activent à pied d’œuvre, c’est en raison du championnat de France. Celui de Châteauroux – Saint-Maur est la troisième étape de la compétition nationale. Compte tenu de la popularité des deux premières manches (Lessay et Faleyras), l’organisation s’attend à un public en nombre. “Le rallycross a le vent en poupe. Le championnat est le plus beau du monde avec un plateau et des voitures exceptionnelles, souvent issus du mondial WRX”, souligne Daniel Bionnier.
132 pilotes défieront la piste, répartis dans six catégories différentes : les Supercars, les Super-1600 cm3, Division 3 et 4, Juniors et Coupe Twingo Féminines. Le leader du championnat, vainqueur lors de la précédente étape, Davy Jeanney, fait partie des grands favoris. L’ancien champion de France, vice-champion d’Europe sera sur la ligne de départ, avec une Hyundai I20 réparée (Ndlr : Il a eu un crash lors de la finale à Faleyras). La bataille s’annonce rude avec ses principaux rivaux, notamment avec Samuel Peu, le tenant du titre national, et Damien Meunier, vice-champion de France.