Les 18 et 19 juin, Narbonne accueillait la Coupe de France des Jeunes Sauveteurs des départements et des clubs. Un événement qui témoigne du dynamisme du Sauvetage Sportif en Occitanie, comme l’explique Patrick Marco, président de la Ligue Occitanie de Sauvetage Sportif.
Que représente l’organisation d’un tel événement pour la Ligue Occitanie ?
Pour nous, cet événement est important dans le cadre du développement et de l’avenir de notre sport. Le fait d’être sauveteur sportif, commencer la discipline à un jeune âge, est un élément important de citoyenneté. Cela les incite à savoir faire les quelques gestes qui sauvent. Aujourd’hui, nous voyons de nombreux organismes qui sont en manque de sauveteurs. C’est une vraie problématique, il est donc important que l’on puisse former de plus en plus de jeunes aux gestes qui sauvent. Nous pouvons aussi les sensibiliser à l’environnement et à la propreté des plages. Quant à la partie sportive, elle permet de pratiquer une activité sportive, une discipline qui offre un vrai développement de soi. Il y a donc plusieurs aspects qui font du sauvetage sportif un sport qui attire de jeunes pratiquants.
Est-ce justement une discipline propice à créer des vocations ?
Tout à fait ! J’ai d’ailleurs l’exemple de ma fille, qui a 21 ans et qui va passer la saison avec le SDIS (Service Départemental Incendie Secours) de Montpellier. Il y a beaucoup de jeunes qui sont étudiants et qui peuvent bénéficier d’un job d’été grâce au sauvetage. Au-delà d’une discipline sportive, c’est aussi une opportunité pour de nombreux jeunes de se former aux gestes qui sauvent et de trouver leur voie.
L’événement organisé à Narbonne témoigne-t-il de la belle dynamique de la discipline en Occitanie ?
La Ligue Occitanie de Sauvetage Sportif a pour but de développer la discipline, notamment auprès du jeune public. Depuis que je suis à la Ligue, je m’attache à rentrer en contact avec chaque club, à développer ce qui existe déjà et à mettre en place de choses nouvelles. Quand la Ligue aide les clubs, cela peut être grâce à une aide matérielle notamment. Je prends l’exemple du club de Narbonne, nous l’avons aidé et accompagné tout au long du processus d’organisation.
Aujourd’hui, que représente la discipline en Occitanie ?
En Occitanie, le potentiel est important. Aujourd’hui, nous avons un total de 39 clubs, avec 20 clubs qui font du sport et 19 qui font de l’opérationnel. Nous avons un total de 9767 licenciés. Nous espérons bien sûr toujours en avoir plus, mais ce n’est pas le principal objectif de la Ligue. Le seul objectif que je me fixe, c’est que les clubs puissent perdurer dans le temps. L’avenir des clubs est l’élément essentiel. Il faut qu’ils puissent proposer la discipline à des jeunes de manière à pérenniser la discipline.
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