Les 20 et 21 mai, le CRSU de Lorraine co-organisait le championnat de France universitaire d’aviron à Gérardmer. Retour sur cet événement avec Jean-François Strzykala, directeur du CRSU.
Quel bilan global tirez-vous de ce championnat de France universitaire ?
Ce championnat était avant tout le fruit de plusieurs collaborations entre nous, le CRSU de Lorraine, l’UNSS Vosges et le club de l’AS Gérardmer Aviron. Nous avons organisés plusieurs réunions du comité de pilotages dès novembre 2016. Notre collaboration a donc été étroite, et nous avons croisé les différents cahiers des charges scolaires et universitaires. C’est une réussite en termes d’organisation, d’autant que nous avons eu de la chance au niveau de la météo. Nous avons fait l’accueil vendredi soir sous les trombes d’eau. Samedi, le vent était frais, avant une journée idéale le dimanche. Cela a permis d’attirer un nombre satisfaisant de spectateurs.
Pour quelle raison est-ce Gérardmer qui a été choisi pour ce championnat ?
C’est la Fédération Française d’Aviron qui a lancé un appel d’offres pour ce championnat de France universitaire. La FFA dispose d’une convention avec l’UNSS et la FFSU et a donc fait son choix parmi les différents clubs qui avaient postulé. C’est Gérardmer qui a été retenu pour notre plus grand plaisir, car cette ville dispose d’installations de qualité et un club d’aviron très performant. Nous avons également bénéficié d’aides, puisque je me suis adressé à la Région Grand-Est, tandis que le club a directement contacté la Ville de Gérardmer et le Département des Vosges. Ce type d’événement nous permet de valoriser l’économie locale sur Gérardmer. Le sport universitaire participe à la valorisation du territoire.
Quelle est la dynamique de l’aviron sur votre territoire ?
Tout à fait, nous disposons notamment d’un pole France à Nancy, et d’une section universitaire qui fonctionne très bien. Chaque année, une quarantaine d’étudiants s’investissent dans cette section à raison de deux entraînements par semaines. Nous avons surtout une référente universitaire, Charlotte Culty, qui nous est mise à disposition par la Ligue. Elle fait le tampon entre toute les Associations Sportives gérées par le CRSU de Lorraine, sur les questions d’aviron universitaire. Elle centralise sur la structure FFSU tous les engagements de bateaux et constitue les équipages.
En quoi le fait de travailler aux côtés de l’UNSS est-il important ?
Il faut savoir qu’il y a des formations prévues dans le cahier des charges d’un CFU, où c’est imposé, et c’est le cas de l’aviron. Mais, cela nous permet aussi de faire le lien, du passage du sport scolaire vers le sport universitaire. En Lorraine, cela a été le cas l’an dernier dans le cadre de « l’Année du sport de l’école à l’université », où le ministère nous a demandé d’essayer de mettre en place des championnats communs. Ce n’est pas facile, car nos compétitions se déroulent le jeudi et les leurs le mercredi. Les formats sont différents, mais dès que nous pouvons travailler ensemble, nous le faisons. Cela nous permet d’encourager les sportifs, mais aussi les jeunes arbitres, à poursuivre vers le Sport U. Nous avons d’ailleurs un slogan en Lorraine : « il y a une vie après l’UNSS, c’est le sport universitaire ».
Le championnat de France universitaire d’aviron en chiffres :
– 99 bateaux universitaires, dont 1 bateau handisport lorrain
– 523 participants (343 garçons et 180 filles)
– 1 250 repas
– 1 040 nuitées
Propos recueillis par Olivier Navarranne