Cet été, les éducateurs du Département de l’Yonne se rendront dans 25 communes pour proposer des activités sportives gratuites aux jeunes. En 13 éditions, le Yonne Tour Sport est devenu un rendez-vous estival traditionnel.
Le Yonne Tour Sport va connaître en 2019 sa 14e édition. Ce rendez-vous est déjà inscrit sur le calendrier estival de nombreux enfants et parents icaunais. « Depuis 8 ans, nous accueillons 15 000 enfants par saison », confirme Philippe Lala, directeur des sports, de la jeunesse, du tourisme sportif et des événements au département de l’Yonne. Ce Yonne Tour Sport, porté par le Conseil départemental, consiste à « offrir des animations gratuites pendant cinq semaines durant les grandes vacances scolaires pour l’ensemble des jeunes de 6 à 16 ans du département », résume le directeur des sports.
25 jours, 25 communes
Cette année, le Yonne Tour Sport parcourra le département du lundi 8 juillet au vendredi 9 août. Le principe est simple, durant les 25 jours du Yonne Tour Sport, les animateurs du département se déplacent dans 25 communes différentes pour proposer plus d’une vingtaine d’animations. Une fois le T-shirt Yonne Tour Sport enfilé et le bracelet attaché au poignet, les jeunes peuvent s’adonner à des sports traditionnels, mais aussi au moto quad, à la tyrolienne ou encore au parkour et bien d’autres activités. Les plus jeunes, les enfants de 3 à 6 ans, peuvent aussi être accueillis sur un parcours mobilité spécifique. Le Département voit les choses en grand dans l’organisation de toutes ses activités : « Il nous faut l’équivalent de deux terrains et demi de football pour nous installer », précise Philippe Lala. 60 agents du Département, dont 46 éducateurs, sont mobilisés. « Tous les matins, ils partent d’Auxerre, le point central, et se rendent dans la commune avec des camions remplis de matériel pour tout installer avant le début des animations », explique le directeur. « C’est une grosse opération. » Le coût du Yonne Tour Sport s’élève à 380 000 €.
Créer du lien social
Cette opération itinérante a pour but « d’animer le territoire, offrir des loisirs à des enfants dans des zones où les activités manquent et créer du lien social », explique Philippe Lala. Le succès ne se dément pas, 85 % des enfants sont inscrits de manière individuelle, contre 15 % par les centres de loisir. Certains participants viennent même des départements limitrophes. « Nous avons démarré petit et maintenant nous sommes ancrés dans les communes. C’est aujourd’hui un événement attendu », se réjouit le directeur des sports. « Notre volonté est, si on ne s’améliore pas, au moins de rester toujours au même niveau. »