Le partenariat entre le club de rugby de La Rochelle et La ligue contre le cancer se prolonge. Née de cette alliance, la section Rugby Santé, créée il y a un an, est une réussite.
En 2020, l’idée fait son apparition. En 2022, elle se concrétise. En 2023, elle se poursuit. Le Stade Rochelais a annoncé dans un communiqué que son partenariat avec la Ligue contre le cancer allait continuer. “On est très heureux. Notre collaboration est un excellent exemple de développement du sport-santé”, a réagi Jean-Marie Piot, le président de la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime. De son côté, Jean-Paul Hardouineau, le président de l’association Stade Rochelais, a fait part de sa joie. “Pour nous aussi c’est une action importante qui complète bien les activités du club, appuie-t-il. On se félicite des excellentes relations qu’on entretient avec la Ligue et on les remercie pour leur participation financière”.
Des entraînements adaptés
Mis en œuvre pour la première fois l’an passé grâce à cette liaison, la section Rugby Santé permet aux personnes atteintes de cancer ou en phase de rémission de faire du sport malgré la maladie. Un instant de liberté pour les participants et participantes “venant de plus en plus nombreux” selon le club.
Tous les lundis soir, à la Plaine des Jeux Colette Besson, ont lieu des séances de rugby à toucher. “Cette activité physique, sans contact violent ni plaquage, est adaptée pour les personnes en prévention d’un cancer, d’une maladie chronique ou en prévention primaire”, est-il communiqué. Encadrée par des professionnels de santé tels que des médecins, des kinésithérapeutes et des infirmières, la section évolue de manière exponentielle. “Elle répond à un besoin avec de plus en plus de participants. Ils sont très contents. Physiquement et moralement, cela les aide beaucoup”, confie Jean-Paul Hardouineau. Entraîneur des premières sessions, Steven Sparks ressent un profond respect pour ces combattants. “Ce sont des guerriers et des guerrières, soulignait-il en avril 2022 à France Bleu. Pour être joueur de rugby, il faut déjà une certaine niaque et pour affronter le cancer aussi”.