Lutte : Le Trophée des Volcans se renouvelle

Les 16 et 17 novembre, l’ASM Lutte organise le Trophée des Volcans à Ceyrat (Puy-de-Dôme). Une 17e édition qui joue la carte de la nouveauté, comme l’explique Didier Nicolas, président de l’ASM Lutte.

 
Le tournoi est ranking cette année. Pourquoi cette évolution ?
Nous avons en effet décidé de proposer un tournoi ranking, labellisé FFL, qui permet aux lutteurs d’obtenir des points et de meilleures dotations en vue de la fin de saison. Cela nous permet d’une part de réunir un plateau plus relevé. Je pense aux lutteurs de l’INSEP ou du Pôle de Dijon qui seront de la partie. D’autre part, avoir un niveau plus relevé permet également de valoriser le Trophée des Volcans.
 
Combien de lutteurs seront réunis cette année ?
Les inscriptions se sont terminées le 8 novembre, nous devrions avoir un total de 512 lutteurs. C’est un nombre important. Nous étions déjà habitués à avoir de très nombreux participants sur les éditions précédentes, mais sur des catégories différentes. Cette année, le tournoi est réservé aux catégories U15, U17, U20 et seniors.
 

 
Le tournoi est-il le moment phare de l’année pour l’ASM Lutte ?
Tout à fait, c’est vraiment une organisation pour laquelle tout le monde s’investit. Nous en sommes à la 17e édition, nous n’avons donc plus rien à prouver, le tournoi est connu et reconnu. Mais il est important de savoir se renouveler et d’apporter de la nouveauté, comme nous le faisons cette année avec ce format ranking qui fait son apparition.
 
Ce tournoi est-il particulièrement apprécié des lutteurs ?
Je le pense. Le Trophée des Volcans est devenu un rendez-vous incontournable pour la lutte en France. Pour les lutteurs, c’est aussi une préparation idéale en vue des championnats de France individuels qui approchent à grands pas.
 

 
Justement, quelles seront les ambitions de l’ASM Lutte en vue de ces championnats de France ?
L’ASM Lutte fait partie des clubs les plus importants en France, il est donc évident que nous nous devons d’avoir des ambitions. Sur les Championnats de France individuels, c’est un peu aléatoire, tout dépend de la préparation et de la forme des lutteurs, il est donc difficile de se projeter. Sur les Championnats de France par équipes, nous sommes satisfaits de rester en première division. Nous étions descendus à l’étage inférieur, il a donc été nécessaire de réapprendre le haut niveau cette année. Il nous reste du travail à accomplir dès l’an prochain, je pense aussi à la lutte féminine que nous souhaitons continuer de développer.

Olivier Navarranne
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