Le Women Challenge débarque au mois de mars

Icon Sport

Du 8 au 31 mars prochain, le Women Challenge est un défi sportif et solidaire pour permettre aux femmes de s’approprier l’espace public lors d’une pratique sportive.

Intitulée Les femmes moins sportives que les hommes ?, cette étude menée par Strava révèle que Les femmes effectuent 25 % de temps d’activité physique de moins que les hommes en France (15 % de moins dans le monde). Cela représente en moyenne 38 minutes de moins par semaine que les hommes. Pour pousser les femmes à davantage s’approprier l’espace public lors d’une pratique sportive, les deux entités ont lancé le Women Challenge. Le concept ? Que le plus grand nombre de femmes effectue 8h d’activité physique en ouverture de la Journée internationale des droits des femmes et tout au long du mois (du 8 au 31). Réparti sur la période, cela correspond à 20 minutes par jour. Sine Qua Non, Strava et Wellso se sont associés ensemble pour le Women Challenge.

« Les femmes hésitent à faire garder leurs enfants pour prendre du temps pour elles, constate Lucile Woodward, coach sportif diplômée d’État, cofondatrice de Wellso et elle-même mère de famille, dans un communiqué de presse. Si le temps est le frein principal, vient ensuite la crainte de se sentir nulle ou pas capable. Les femmes pensent souvent qu’on les juge physiquement quand elles courent, que ce soit sur leur apparence ou leur « crédibilité » sportive. Elles ont peur d’être ridicules, peur d’être sifflées ou interpellées. »

Un défi pour avancer dans l’appropriation de l’espace public par les femmes

Pour promouvoir l’égalité et encourager les femmes dans leur conquête de l’espace public, Sine Qua Non veut impulser une spirale vertueuse : plus de femmes qui font du sport dans l’espace public, c’est plus de femmes qui osent occuper les espaces publics. Avec plus de femmes dans les rues, il devient alors plus facile pour d’autres femmes de sortir et de bien vivre la ville.

« Nous revendiquons haut et fort l’accès pour les femmes et les jeunes filles à tous les terrains de sports urbains et à tous les espaces publics où elles voudraient pratiquer leur activité, sans qu’elles soient discriminées ou agressées verbalement et physiquement. Nous voulons changer le récit actuel qui laisse trop de place aux injonctions et aux jugements qui font croire aux femmes qu’elles ne sont pas à leur place », conclut Mathilde Castres, Présidente de Sine Qua Non, toujours dans le communiqué.

Quitter la version mobile