Les 30 et 31 octobre, la Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur de handball, via son organisme de formation HFM et le club de Handball US Crauroise, organise, à La Crau, deux journées de formations baptisées l’École Méditerranéenne de handball. Un rendez-vous majeur pour la Ligue et pour les clubs, comme l’explique Laetitia Fiori, chargée de projet Développement, Formation et Communication au sein de la Ligue PACA de handball.
Quels sont les objectifs pour cette École Méditerranéenne de Handball version 2021 ?
L’École Méditerranéenne de Handball est un début de formation ou une fin de formation pour nos entraîneurs. Nous avons donc des objectifs de formation mais c’est aussi une manière de regrouper les acteurs du Handball de la Région Sud et de créer une dynamique de relance de l’activité. Les échanges vont se faire entre des bénévoles, élus et salarié, qui ne se sont pas vus depuis pas mal de temps. L’objectif de ces journées est donc de former, de relancer. Nous avons aussi des entraîneurs qui viennent en recyclage. Ils ont passé leur diplôme il y a plus de cinq ans et doivent donc revenir sur un temps de formation. Nous avons également des personnes qui viennent en candidat libre. Au total, nous devrions accueillir environ 200 personnes entre la partie entraîneurs et la partie « spéciale dirigeants ».
Les entraîneurs sont-ils particulièrement demandeurs de ce type d’événement ?
Tout à fait, et organiser un tel événement en présentiel est important. Les entraîneurs, dirigeants des clubs vont pouvoir se voir, échanger sur leurs problématiques, rencontrer les formateurs et les dirigeants de la Ligue. Cette année, tout cela prend encore plus de sens après la période de crise sanitaire où la quasi-totalité des formations ont eu lieu en distanciel.
Tous les types de handball sont représentés, ces pratiques alternatives » suscitent-elles l’adhésion chez les entraîneurs ?
Ça dépend. Nous incitons un maximum les clubs à découvrir ces pratiques-là, car nous sommes convaincus que le club de demain ne sera pas le club qui sera uniquement centré sur la compétition. Ce sera un club qui sera capable de faire venir d’autres publics, de proposer des activités pour les familles, de faire venir des partenaires… Nous voulons pousser les clubs à prendre connaissance de ces pratiques-là, à voir ce qui est le plus intéressant pour eux en fonction de leurs projets. Petit à petit, on voit que ça commence à prendre.
Quels seront les autres temps forts de ces journées ?
Sur la journée du samedi, nous avons une journée « spéciale dirigeants.tes ». Il y aura l’intervention de Philippe Bana, président de la Fédération Française de Handball, ainsi que de Be Sport et Sponso+, le tout animé par Jean Luc BAUDET président de la Ligue et Armand GRIFFON vice-président de la Ligue et en charge de HFM. Cette journée a pour but d’accompagner les clubs dans la digitalisation. En raison des restrictions sanitaires et de la salle à disposition, nous allons limiter le nombre de personnes pour cette journée dirigeants. Nous aurons une cinquantaine de dirigeants sur un total de 127 clubs. Mais nous allons mettre en place un système de visioconférence de manière à ce que ceux qui ne peuvent pas venir puissent suivre les échanges.
De manière générale, les formations proposées par la Ligue ont-elles retrouvé leur rythme habituel ?
Les formations proposées par la Ligue sont en effet nombreuses, nous avons une offre de formation très large. Nous avons l’ouverture d’une nouvelle session de Titre 4 Entraîneur de handball en janvier prochain. Elle sera éligible à l’apprentissage. Depuis l’an dernier (et bien avant les réformes de l’Etat à ce sujet), l’apprentissage est notre cheval de bataille, ça peut permettre aux clubs de repartir plus facilement s’ils accueillent des apprentis. On espère que l’École Méditerranéenne de Handball sera d’ailleurs un tremplin pour inciter les clubs à participer à nos prochaines formations.