L’édito de Astier Nicolas, champion olympique par équipes

Astier Nicolas of France riding Vinci de la Vigne in cross country eventing during the FEI World Equestrian Games 2018 on September 15, 2018 in Tryon, United States of America. (Photo by Jean Philippe Martini/Icon Sport)

Découvrez l’édito de Astier Nicolas, champion olympique par équipes.

 
Je suis arrivé en Normandie en 2016, où j’ai des attaches du côté de ma famille maternelle, après m’être longtemps entraîné en Angleterre. J’ai appris qu’un propriétaire vendait et j’avais besoin de louer des boxes pour mes chevaux. L’occasion a fait le larron. La Normandie est une terre d’élevage. Je me suis installé dans le Calvados, près de Deauville, où j’ai les infrastructures pour m’entraîner avec mes chevaux : Vinci de la Vigne, Babylon de Gamma et Alertabalib’Or. Grâce à cette écurie, je suis aussi commerçant parce que je ne peux pas vivre de mon sport.
 
Dès que je suis arrivé sur le territoire en 2016, j’ai rencontré le président de la Région, Hervé Morin, qui m’a expliqué le projet Team Normandie avant qu’il ne voie le jour. J’y été adhéré rapidement. Aujourd’hui, je suis mis en rapport avec une vingtaine d’autres sportifs de la région mais d’horizons différents. C’est important de rencontrer d’autres personnes, d’échanger sur les entraînements et de découvrir des choses intéressantes.
 
La Région a financé une partie de mon camion logistique dont je me sers pour ma préparation aux Jeux olympiques de Tokyo et où j’affiche le logo de l’institution. La fédération d’équitation m’assiste modestement, mais c’est surtout la Région qui m’aide à rester concentré sur le sport.

Par Leslie Mucret
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