Découvrez l’édito de Laura Sivert, championne du monde de karaté par équipes en 2018.
Je pratique le karaté depuis que j’ai 8 ans. À 14 ans, je suis partie en sport-études à Besançon où j’ai continué de combattre jusqu’en terminale. Depuis 2015, je m’entraîne au Club Sauvegarde Besançon avec mon coach Fodé N’Dao. Cette même année, j’ai intégré le collectif France et j’ai pu participer aux Championnats d’Europe en Bulgarie en 2017, et aux Championnats du monde en 2018, à Madrid, où j’ai gagné la médaille d’or en équipe.
Je me suis toujours entraînée en Bourgogne-Franche-Comté ; les conditions sont bonnes pour progresser. Il y a de bons clubs dans la région. De plus, cette année, la Ville de Besançon a donné au club une meilleure salle qui va nous permettre de nous entraîner dans de très bonnes conditions.
Les Jeux olympiques, c’est le rêve de tous sportifs. Le karaté sera aux JO de Tokyo 2020 pour la première fois de l’histoire. Pour avoir une chance d’y participer, il faut faire partie du Top 100 au ranking international où je suis actuellement 30e. Pour évoluer au classement il faut gagner des points en participant à plus de compétitions Karate Premier League possible, qui se déroulent aux quatre coins du monde. J’ai lancé une cagnotte en ligne pour m’aider à financer les déplacements. Depuis le lancement de la cagnotte en septembre je me suis bien financée, notamment grâce à des particuliers qui donnent des petites sommes, mais ce n’est pas encore assez pour arriver jusqu’en 2020. Le Grand Dole, la communauté d’Agglomération où vivent mes parents, m’aide beaucoup, tout comme des sponsors locaux de cette ville.
Par Leslie Mucret