L’édito de Manon Brunet, membre de l’équipe de France de sabre

Manon Brunet celebrates during the Womenu00e2u20acu2122s Individual Sabre Game on Day 3 of the Rio 2016 Olympic Games at Carioca Arena 3 on August 8, 2016 in Rio de Janeiro, Brazil

Découvrez l’édito de Manon Brunet, membre de l’équipe de France de sabre.

 
Je faisais de l’escrime à Lyon, ma ville d’origine, quand j’ai été détectée par le Pôle espoir d’Orléans. Je suis arrivée dans la région, puis j’ai intégré le Cercle d’escrime orléanais, qui, depuis huit ans maintenant, m’accompagne tous les jours, même quand je m’entraîne à l’INSEP. Le CE Orléanais est l’un des plus grands clubs de sabre en France, sans oublier ses sections d’épée et de fleuret. Il y a beaucoup de jeunes potentiels qui progressent, grâce à un nouvel entraîneur qui inculque un esprit de compétition, similaire aux méthodes utilisées à l’INSEP. De plus, le Pôle espoir permet une concurrence saine entre les escrimeurs.
Le club a organisé une étape de Coupe du monde de sabre dames le samedi 10 novembre 2018, durant laquelle j’ai fini 5e sur presque 200 concurrentes, et ai remporté le tournoi par équipe. Mes résultats auraient pu être meilleurs, mais ça aurait pu être pire après seulement trois mois de reprise depuis la rentrée. D’après des escrimeuses étrangères et même françaises présentes sur la compétition, l’organisation du club était parfaite. C’est vraiment l’une des plus belles étapes de la Coupe du monde.
Orléans est une ville sportive, tout comme la région Centre-Val de Loire. Le Cercle d’escrime orléanais est souvent mis en avant, mais je sais que d’autres sports, comme le judo ou la gymnastique par exemple, sont aussi bien aidés.

Par Leslie Mucret
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