Paratriathlon : l’édito de Manon Genest

Manon Genest of France during the Handisport Open Paris 2018 at Stade Charlety on June 14, 2018 in Paris, France. (Photo by Aude Alcover/Icon Sport)

Dans notre édition Île-de-France de janvier, découvrez l’édito de Manon Genest, championne du monde paratriathlon en 2016.

 
Après mon grave accident de la route dans lequel j’ai perdu partiellement l’usage de mon bras gauche, j’ai choisi de me reconstruire avec le paratriathlon et j’ai été championne du monde en 2016.
Pendant les compétitions, je côtoyais les membres du Paris Université Club dont Timothée Adolphe (athlète malvoyant, recordman du monde du 60m, NDLR), qui m’a dit que je finirai à l’athlétisme. Nous avons fait le pari que si c’était le cas, je le rejoindrais au PUC. Finalement, je suis passée du triathlon aux 200 et 400 mètres parce que je m’épanouissais plus sur ces distances. Je suis donc partie au PUC.
Tout se passe bien ! C’est un club omnisports important avec des athlètes de haut niveau, mais où tout le monde a su garder son côté humain. J’ai tout de suite adhéré. Même si je m’entraîne à Lyon pour des raisons professionnelles, quand je les rejoins en compétition, je suis toujours bien accueillie par le bureau et les supporters. C’est un véritable moteur.
J’ai reçu le prix de la Victoire sportive de l’Île-de-France, dans la catégorie sportive handisport de l’année. Je ne m’y attendais pas du tout. Même si je m’entraîne à Lyon, la Région suit mon parcours. J’ai ressenti ce prix comme un encouragement car c’est ma première année au PUC et ce sont mes premiers bons résultats en athlétisme (deuxième sur 200 et 400 mètres aux championnats d’Europe de para athlétisme à Berlin en 2018, NDLR). Avec mon club et la Région Île-de-France, nous sommes engagés ensemble dans la compétition et nous avons une confiance mutuelle, comme tout athlète aimerait avoir.

Par Leslie Mucret

 

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