Découvrez l’édito de Manon Valentino, championne de France de BMX.
J’ai signé au Stade Bordelais fin 2015. Je cherchais un endroit où je retrouverais des personnes avec lesquelles je me sens bien. Mon ancien coach gérait le CREPS de Talence, en Gironde, et je connaissais bien quelques pilotes présents au club. De plus, dans la région Nouvelle-Aquitaine, il y a beaucoup de terrains de BMX, même s’ils sont un peu cachés. Dans le Grand Est, par exemple, il existe juste deux ou trois pistes.
Le Stade Bordelais est un gros club omnisports qui s’investit énormément pour les jeunes en intervenant dans les écoles et grâce aux entraînements au CREPS. Beaucoup de choses sont mises en place pour aider le plus possible les pilotes de BMX à bien s’entraîner hors et pendant les compétitions. Les membres du club gèrent tout, du départ jusqu’au retour à Bordeaux. Et c’est pareil pour toutes les sections.
Quand je suis arrivée en Nouvelle-Aquitaine, j’ai trouvé agréable d’être mise en valeur. Parfois, le BMX est délaissé par rapport à d’autres sports. Mais, ici, la Région nous met tous sur un pied d’égalité dans la team Nouvelle-Aquitaine. Elle nous suit, répond à nos besoins et demandent de nos nouvelles. Je travaille chez Eiffage via une convention d’insertion professionnelle et grâce à mon statut de sportive de haut niveau, la Fédération de BMX et la Région aident mon employeur, ce qui me permet de me libérer énormément de temps pour les entraînements et les compétitions.