Découvrez l’édito de notre magazine de septembre 2020.
La COVID-19 aura-t-elle raison de l’activité sportive française ? La rentrée 2020 pourra-t-elle permettre aux associations, clubs de reprendre leur rôle dans la société française ? Car il faut bien reconnaitre que l’épidémie a repris durant l’été via des clusters mais elle a touché une tranche de la population beaucoup plus jeune et moins sujette aux infections graves et aux hospitalisations. La reprise du sport professionnel a aussi été impactée en provoquant le report de certains matchs de la L1.
Cette situation incite les ministères concernés à prendre des précautions et des mesures qui ont du mal à toujours être acceptées par la population. Les instances du mouvement sportif français et le gouvernement font tout ce qui est possible pour assurer la sécurité des pratiquants, encadrants, spectateurs, ainsi que la pérennité du mouvement associatif et des entreprises du secteur. Mais nous devons nous préparer à ce qu’un bon nombre d’entre-elles ne survivent pas à cette période pour de multiples raisons et enjeux. Personne n’a intérêt à ce que le monde associatif ne puisse pas redémarrer après cette période délicate que nous traversons actuellement. Le Ministère des Sports, l’ANS, le CNOSF, les fédérations sportives mettent tout en œuvre pour accompagner les clubs, les associations sportives avec des initiatives auprès des futurs licenciés.
La solidarité des Français a un rôle important à jouer dans la réussite de la reprise des activités sportives dans les territoires ; les collectivités doivent faciliter cette reprise du sport en définissant les mesures sanitaires adéquates à son territoire car nous ne pouvons pas généraliser les mesures selon le niveau de contamination géographique. Les préfets ont un rôle important pour la reprise du sport territorial car qui mieux qu’eux peut définir une politique de sécurité territoriale ainsi qu’apprécier les conséquences d’un échec de la mise en place du tissu associatif local.
Le moment est venu de soutenir les actions mises en œuvre pour relancer cette belle machine qu’est le monde associatif français, qui réunit les gens à travers les compétitions dominicales pour faire briller les couleurs de leur ville, leur village, pour réunir toutes les couches sociales de la société et véhiculer des valeurs de la vie de tous les jours. Le sport a un rôle sociétal si fort que nous ne pouvons pas être indifférents à la crise qu’il traverse et nous avons besoin de tout le monde pour sauver son fonctionnement.
« C’est une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble » Michel de Montaigne