Léonie Cambours : « Pas de saison hivernale pour moi »

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Encore gênée par des pépins physiques, Léonie Cambours fait l’impasse sur la saison indoor. La double championne de France de pentathlon en salle a les yeux rivés sur l’été. 

Courant décembre, vous étiez présente au stage fédéral en Afrique du Sud. Qu’en avez-vous retenu ? 

C’était intensif, pendant deux semaines, et très instructif. On était une cinquantaine d’athlètes, de toutes les disciplines confondues. C’était sympa de créer cette cohésion avec tous les athlètes. Même si on se connaît déjà, on n’a pas souvent l’occasion de se voir hors des compétitions. En stage, on a plus l’occasion d’échanger. L’avantage de l’Afrique du Sud, c’est qu’il y a pas de décalage horaire. On s’est vite remis du vol. C’était un super cadre, avec un stade en herbe qui permet du travail d’appui et d’éviter les impacts. On a bien travaillé.

« Faire une saison estivale complète, au top de ma forme »

De quoi bien préparer le retour à l’entraînement à Nice, après les fêtes ?

Pendant le stage, tout était optimisé. On avait beaucoup plus de temps dédié à l’entraînement et à la réflexion autour, avec de la récupération. Le staff médical de l’Equipe de France était avec nous. J’ai aussi pu faire des séances de spécialité, par exemple sur les haies avec Pascal Martinot-Lagarde. Mon entraîneur Rudy Bourguignon était présent, tout comme Makenson Gletty de mon groupe à Nice. C’était bien pour préparer 2024.

Qu’est-ce qui vous attend désormais ? 

J’ai décidé de ne pas faire de saison hivernale. J’ai été confronté à pas mal de changements ces derniers mois, je viens d’arriver à Nice avec Rudy et on met encore les choses en place. Surtout, je suis toujours gêné par des douleurs aux genoux depuis avril, qui pour l’instant ne me permettent pas d’être à 100 % sur les compétitions. Alors je préfère tout simplement prendre mon temps pour vraiment bien m’entraîner. L’objectif est de faire ensuite une saison estivale complète, au top de ma forme. Pour moi, la saison d’été qui arrive est plus importante que l’indoor.

« J’ai très souvent été blessée ces deux dernières années, et donc j’arrivais jamais sur les compétitions avec toutes mes capacités »

L’objectif est donc avant tout d’être à 100% et de se remettre des pépins, avec les JO en échéance claire en tête ?

Jusque-là, j’avais toujours été un peu gênée par des soucis physiques. J’ai très souvent été blessé ces deux dernières années, et donc je n’arrivais jamais sur les compétitions avec toutes mes capacités. Cette année, c’est vraiment ce qu’on ce qu’on recherche. Je ne fais pas de saison indoor, je ne sais pas encore quelle sera ma première sortie cet été. Il faut d’abord que mes douleurs au genou soient derrière moi, et pour l’instant ce n’est pas le cas. C’est une course contre la montre, mais je n’ai aucun regret sur mon choix de changer de cadre et d’aller à Nice. Je me sens très épanoui, je prends beaucoup de plaisir à l’entraînement. 

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