Les bénévoles, le cœur de Marseille-Cassis

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Chaque année, les bénévoles sont essentiels à la réussite de l’organisation de Marseille-Cassis. Focus sur l’un des postes clés avec la gestion des dossards avec Véronique, Élisabeth et Bénédicte, un trio de bénévoles passionné par l’événement.

Marseille-Cassis, un coup de cœur pour les participants… mais pas seulement. Année après année, les bénévoles cochent eux aussi la date de l’événement sur leur calendrier. « Pour nous, c’est l’événement incontournable de l’année », confirme Véronique, bénévole en charge de la gestion des dossards. « Il y a une trentaine d’années, j’étais dans le club de la SCO Sainte-Marguerite, à la section basket. Cette section proposait à des bénévoles d’œuvrer sur Marseille-Cassis, c’est comme ça que j’ai mis un petit doigt dedans. Depuis, je suis devenue responsable des dossards. » Aux côtés de Véronique, on retrouve notamment Élisabeth. « Dans mon cas, mon mari a participé à plusieurs reprises à Marseille-Cassis. J’ai toujours voulu participer en tant que bénévole et j’ai attendu la retraite pour le faire. » De son côté, Bénédicte s’était « inscrite en 2017 avec la Ville de Marseille pour des missions bénévoles, dans le cadre de Marseille Capitale Européenne du Sport. Sur une des missions, j’ai rencontré Véronique. Ça a bien matché, donc elle m’a embarqué avec elle sur Marseille-Cassis (rires). »

Une équipe de bénévoles au sein de laquelle l’accent chantant n’est pas la seule caractéristique. « Il y a une excellente entente entre les bénévoles, l’ambiance est vraiment extraordinaire », souligne Véronique. « On est une petite famille, on œuvre toutes et tous dans le même sens afin de pouvoir arriver à développer Marseille-Cassis au mieux. Notre plus belle récompense, c’est la satisfaction des coureurs. Quand ils viennent chercher leurs dossards au village, la joie qu’ils ont, les petites anecdotes qu’ils nous donnent, tout cela nous donne l’impression de nous sentir utiles. Pour ma part, c’est quelque chose de très important. »

« C’est beaucoup de travail en amont »

Un trio de bénévoles au rôle clé dans l’organisation : celui de la gestion des dossards. « C’est beaucoup de travail en amont », soulignent Élisabeth et Bénédicte. « Au moment où les inscriptions sont lancées sur internet, nous sommes présentes au siège du club la SCO Ste Marguerite pour permettre aux gens de venir directement acheter leurs dossards sur place. Quand la vente des dossards est terminée, nous œuvrons pour valider les sas de performances en contrôlant les justificatifs. Au mois d’août et septembre, nous prenons contact avec les bénévoles pour les positionner sur les différents postes. Début octobre, on reçoit les dossards et les puces et ensuite, il faut répartir les dossards, tout cela se fait au village de l’événement. »

Un travail colossal qui se fait à plusieurs, pour le plus grand plaisir de Véronique. « Avant, j’étais seule pour gérer ça, en m’appuyant sur une équipe de 150 bénévoles », confie la responsable de la gestion des dossards. « Désormais, on est trois, et je ne vous cache pas que c’est beaucoup plus simple pour moi. On travaille très bien ensemble. Et puis ce sont aussi de futures remplaçantes, donc c’est super ! » Sur le village, Élisabeth et Bénédicte sont désormais des visages bien connus des participants. « Lorsque les coureurs viennent récupérer leurs dossards, ça se passe très bien, il y a un côté très festif », souligne la première nommée. « Et puis avec le temps, on prend plus d’assurance, on comprend mieux cette grosse machine qu’est Marseille-Cassis. »

« Beaucoup reviennent et nous remercient »

Au fil des éditions, un lien tout particulier s’est ainsi créé entre les habitués et cette équipe de bénévoles. « Beaucoup reviennent et nous remercient de notre rôle, du travail que l’on effectue. C’est très gratifiant », confirme Véronique… qui n’est cependant pas prête à passer de l’autre côté de la barrière. « Participer ? Jamais de la vie ! Faire courir les autres, c’est très bien (rires). Élisabeth et Bénédicte, en revanche, sont plus jeunes que moi, donc pourquoi pas ! » « 20km, c’est trop pour moi », confie Élisabeth… tandis que Bénédicte laisse la porte ouverte. « Chaque année, on est plusieurs à se dire qu’on va participer. Chaque année, on est au départ… mais on ne le prend pas encore (rires). »

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