Jérémy Houpert est ambassadeur de la communauté les Bornées qui souhaite favoriser la mixité dans le cyclisme. Avec Sarah, ils organisent des sorties à vélo dans les alentours de Strasbourg.
La communauté Les Bornées a pour but d’affirmer la mixité dans le sport, en particulier dans le cycliste. Elle s’évertue à rendre la pratique du vélo plus accessible partout en France grâce à un réseau d’ambassadeurs, dont fait partie Jérémy Houpert depuis août dernier. Son rôle : organiser des rides, c’est-à-dire des sorties, dans les alentours de Strasbourg. « Ma copine Sarah est ambassadrice des Bornées depuis l’arrivée de la communauté à Strasbourg. Quand son binôme a arrêté, elle m’a demandé de reprendre avec elle. » Jérémy Houpert n’a pas hésité, séduit par l’ensemble du projet : « partager des moments en groupe, juste pour le plaisir de rouler sans compétition et la féminisation du cyclisme ». « En général, les femmes sont sous-représentées dans le sport. Je suis un passionné de vélo et je me rends compte que le cyclisme a du mal à évoluer vers elle. » Le principe des Bornées, d’organiser des sorties en groupe, lui semble approprié pour attirer les femmes vers cette discipline. « Certaines ne veulent pas essayer par peur. Lors des rides des Bornées, nous proposons un moment sympathique grâce à une bonne ambiance qui rassure. » Ces sorties à vélo pour le plaisir sont ouvertes à tous, aux hommes comme aux femmes pour instaurer une dynamique de mixité. Jérémie Houpert est ravi de voir que le bouche-à-oreille fonctionne et de compter sur un groupe d’une quinzaine de personnes à chaque sortie dans une période sans restriction.
Des parcours adaptés aux niveaux
Entre août et le début du confinement de novembre, Jérémie et Sarah ont organisé de nombreux rides le dimanche matin, voire deux fois par semaine selon les disponibilités. « Nous sortons de Strasbourg pour aller dans les petites collines à une vingtaine de kilomètres », raconte l’ambassadeur des Bornées. « Nous pouvons aussi rouler jusque dans le massif des Vosges où le dénivelé est plus important, mais où on trouve des points de vue sympathiques. » Le parcours est adapté en fonction des niveaux débutant, intermédiaire ou confirmé, des participants. « Nous communiquons via les réseaux sociaux pour savoir ce dont les futurs participants ont envie », ajoute Jérémie Houpert. Les Bornées de Strasbourg ont repris leurs sorties début janvier en comité réduit à six personnes et en respectant le protocole sanitaire. « Nous avons prévu d’organiser des ateliers mécaniques, des séances de yoga avec nos partenaires et des sorties longues sur trois ou quatre jours avec des nuitées en auberge ou sous tente, mais ces actions dépendent beaucoup de la pandémie de Covid-19 », annonce Jérémie Houpert.