Les FitDays MGEN, pilier du sport-santé

MGEN

La tournée 2023 des FitDays MGEN débute le 4 avril. Un événement qui repose sur la mise en lumière du triathlon pour promouvoir la pratique sportive et le sport-santé auprès de tous les publics.

En avril, ne te découvre pas d’un fil… et fais du sport ! Tel pourrait être l’adage, tant ce mois d’avril 2023 s’annonce sportif partout dans l’Hexagone. Dès le 3 avril, la Semaine olympique et paralympique, portant sur le thème de l’inclusion, se déroulera aux quatre coins de la France. Les FitDays MGEN profitent de cette mise en avant du sport pour lancer leur tournée 2023. Le rendez-vous est fixé au 4 avril, aux Balcons du Dauphiné (Isère). Au printemps et à l’été, plusieurs villes suivront, dans la plus pure tradition de l’événement Il a révolutionné le sport-santé depuis plus de vingt ans. Chaque année, les FitDays MGEN, ce sont des villages qui initient, dans une trentaine de villes en France, près de 15 000 enfants à cette discipline exigeante qu’est le triathlon. La tournée des FitDays propose aussi une dizaine d’ateliers éducatifs sur les thèmes de la nutrition, l’hydratation, la collecte des déchets, le savoir rouler, l’égalité filles-garçons… Autant de thématiques fortes qui séduisent de plus en plus de participants mais aussi un nombre croissant de villes. À Lyon, par exemple, le choix a été fait d’accueillir les FitDays MGEN. « C’est un événement qui correspond complètement à la politique sportive que nous développons, confirme Julie Nublat-Faure, adjointe de la Ville de Lyon en charge des sports. On souhaite vraiment développer le sport-santé et l’accès au sport pour toutes et tous. De ce point de vue, les FitDays MGEN sont un événement magnifique. Ils permettent de démocratiser le triathlon, avec une image familiale. Tout le monde peut participer, faisant de cet événement un exemple d’inclusion. Via ses ateliers, la mutuelle MGEN met énormément en avant le sport-santé et le sport bien-être. C’est un élément très important pour nous. C’est aussi pour cela que nous sommes ravis d’accueillir l’évènement depuis quelques années. »

« Toucher le public éloigné de la pratique sportive »

Pour Lyon, promouvoir la pratique sportive est devenu une priorité, d’autant plus avec les différents confinements. « Le Covid a été un grand révélateur d’une sédentarité importante. Des études ont montré que des jeunes adolescents n’ont pas de capacités physiques assez développées, regrette Julie Nublat-Faure. Toucher ce public, éloigné de la pratique sportive, est une priorité pour la Ville. Cela passe par le prisme du public familial. Faire de l’intergénérationnel permet d’inscrire le sport dans le quotidien des gens. L’événement des FitDays MGEN permet de casser les préjugés que l’on peut avoir sur le sport. La pratique n’est pas uniquement compétitive. On peut aussi faire du sport en famille, en se faisant plaisir. » Le 28 juin, au cœur du parc des Berges du Rhône Sud, le Relais du cœur en famille s’inscrira, notamment, dans cette volonté. « On fait vraiment confiance aux équipes d’organisation. Elles ont une vraie expertise dans le domaine. Les FitDays passent dans plusieurs villes lors de chaque édition. Le succès est toujours au rendez-vous. Chez nous, à Lyon, cet événement est devenu incontournable. Nous avions bien l’intention de continuer à l’accueillir. Il est pleinement inclus dans la politique sportive que nous mettons en place. » Une politique particulièrement axée sur le sport-santé. La Ville de Lyon a ainsi ouvert un Espace sport-santé du côté du parc de Gerland. Cet établissement accueille des personnes dont la guérison sera favorisée par la reprise d’une activité sportive modérée et encadrée par des spécialistes. Après une première antenne ouverte à la Halle Diagana, la Ville entend développer ces Espaces sport-santé un peu partout sur son territoire urbain… Le tout est entièrement gratuit, au service des bénéficiaires.

Un concept qui séduit les élèves

Si le concept des FitDays MGEN séduit les villes, c’est aussi le cas de ceux qui sont en première ligne auprès du jeune public en situation de sédentarité : les chefs d’établissements. Vanessa Horesnyi, qui dirige le collège Jean-Baptiste Poquelin, à Paris, est de ceux-là. « C’est une professeure d’EPS (éducation physique et sportive) de mon établissement scolaire qui m’avait expliqué que MGEN organisait une initiation au triathlon pour les enfants de 5 à 11 ans. Elle m’a dit qu’elle allait y faire un tour et m’a demandé si ça m’intéressait. De mon côté, je développe les axes sportifs de mon établissement de façon importante. J’estime qu’on ne met pas suffisamment le sport au cœur des apprentissages, détaille Vanessa Horesnyi. Il y a deux ans, j’ai donc découvert ce que proposait MGEN. J’ai amené mes quatre garçons avec moi. Ils ont participé aux ateliers et trouvé ça super. Tout est cohérent dans ces ateliers. C’est intéressant que le concept débute dès les grandes sections. En parallèle, j’ai œuvré afin que mon établissement obtienne le label Génération 2024 et nous l’avons eu. » Voilà donc le collège Jean-Baptiste Poquelin pleinement engagé, avec pour rendez-vous majeur le lundi 12 juin et l’étape des FitDays MGEN prévue du côté de la Place de la République, à Paris. « Tous les jeudis matin, les élèves de sixième vont à la natation. Il ne manquait donc que le vélo. Cette année, nous avons développé une convention avec l’UNSS (union nationale du sport scolaire) Paris pour bénéficier de vélos. Petit à petit, on emmène donc les élèves sur plusieurs activités qui doivent les mener au triathlon en juin », explique la cheffe d’établissement.

« Ancrer la pratique dans le quotidien des familles »

Aux yeux de Vanessa Horesnyi, le triathlon est ainsi la discipline idéale pour mettre en place un concept ludique. « L’enjeu du triathlon, c’est que les enfants et les parents pratiquent ensemble. Le but est qu’ils prennent du plaisir autour du sport. Cela permet d’ancrer la pratique dans le quotidien des familles. Le parent qui court et le gamin qui nage, c’est un format super. Ça implique tout le monde. Nous allons d’ailleurs associer les élèves de troisième, qui vont accompagner les sixièmes sur les ateliers des FitDays MGEN. L’idée, c’est que ces élèves de troisième ont suffisamment de pratique depuis quatre ans pour que le sport fasse partie de leur vie. La pratique sportive est désormais ancrée dans leur quotidien. Ils ont l’impression d’être dans un collège sportif. Nous n’avons pourtant rien d’un tel établissement, hormis la motivation », confie la cheffe d’établissement. Le Covid a été un déclencheur important de cette dynamique autour de la pratique sportive. « J’ai la chance d’avoir des professeurs d’EPS géniaux et super engagés. Tout de suite, ils se sont posé la question de ce que les gamins allaient pouvoir faire. Nous avons décidé de favoriser les activités de plein air, dont la course à pied. Nous avons osé sortir des sentiers battus, le cross a été au cœur de ce qui était proposé. Les gamins ont donc pu, même en période Covid, pratiquer de plus en plus de sport. Aujourd’hui, la sédentarité est en augmentation. Mais grâce à nos activités, on limite vraiment la casse. On fait venir les parents pour qu’ils voient comment ça se passe, pour leur dire que tous les jours nous avons une activité proposée, en plus de l’EPS. De 13 h à 14 h, les professeurs d’EPS sortent à l’extérieur avec les élèves pour du travail autour de la pratique sportive. Nous avons également modifié le format des cours d’EPS pour avoir plus de régularité dans la pratique. Les FitDays MGEN sont l’aboutissement de tout le travail accompli dans l’année. » Une grande fête du sport, ce sont aussi ça, les FitDays MGEN.

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