Du 28 juillet au 6 août se déroule la 9e édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, en République démocratique du Congo. 3 000 jeunes athlètes et artistes venus d’une quarantaine de pays sont attendus sur l’événement qui combine épreuves sportives et culturelles.
Le sport francophone à l’honneur. Pendant plus d’une semaine, du 28 juillet au 6 août, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo sera le théâtre de la 9e édition des Jeux de la Francophonie. Organisé tous les quatre ans, l’événement mêle compétitions culturelles et épreuves sportives de haut niveau. 3 000 athlètes et artistes issus de 40 états sont attendus malgré les turbulences occasionnées pour des raisons sécuritaires et sanitaires.
Une compétition tremplin entachée
Neuf épreuves sportives sont au programme dans ces Jeux : l’athlétisme, le basketball féminin, le cyclisme, le judo, le football masculin, la lutte libre, la lutte africaine, le para athlétisme et le tennis de table. Elles se dérouleront dans le Stade des Martyrs, un complexe sportif inauguré en 1994 qui rend hommage aux indépendantistes du Congo. Avec une capacité d’accueil de plus de 80 000 spectateurs, ce stade est l’un des plus importants du continent africain.
Du côté de la France, une soixantaine d’athlètes prendront part à ces Jeux. “Sur le plan sportif, nous serons notamment présents en basket-ball féminin, en judo et en lutte. Les chances de médailles seront importantes dans toutes les disciplines, indique Daniel Zielinski, le directeur de la délégation française à Francs Jeux. En lutte, la concurrence des pays africains s’annonce très solide. L’équipe féminine de basket avait remporté la médaille d’or aux derniers Jeux de la Francophonie, en 2017 à Abidjan. Elle visera le doublé avec une bonne chance de succès.” Les Fédérations françaises d’athlétisme et de cyclisme ont décidé de ne pas participer à l’événement “pour des raisons de sécurité et de santé”. Confronté à plusieurs désistements, le comité d’organisation des Jeux déplore la réduction de certaines délégations, tout en assurant la qualité de ce rendez-vous et des conditions optimales de sécurité. Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, assistera à la cérémonie d’ouverture de la compétition qui se tiendra ce vendredi.