Les parents d’élèves au cœur de l’UNSS

Cross National UNSS a Blagnac le 20 janvier 2018. Photo : Manuel Blondeau / Icon Sport

Les 5 et 6 octobre prochains, l’île de Ré accueille la quatrième édition des Rencontres nationales des parents d’élèves à l’AS. Organisé jusque-là à Paris, cet événement UNSS se délocalise afin de donner la parole à plus de parents et d’élèves.

 
Après Paris, l’île de Ré. « Depuis trois ans déjà, nous organisons en effet les Rencontres nationales des parents d’élèves à l’association sportive à Paris », confirme Françoise Barthélémy, directrice nationale adjointe de l’UNSS en charge du dossier Développement Durable. « Cette année, nous avons changé notre façon de faire. Désormais, ces rencontres vont donc se dérouler en région. C’est un dossier qui est très avancé avec l’Académie de Poitiers, le service régional travaille main dans la main avec la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Élèves) et la PEEP (Fédération des Parents d’Élèves de l’Enseignement Public). Nous commençons donc cette année par l’organisation de ces rencontres à l’île de Ré, les 5 et 6 octobre. » Un territoire en pointe sur l’écoresponsabilité, ce qui a également séduit l’UNSS. « Nous allons montrer aux parents d’élèves présents que l’UNSS met en avant des partenaires qui jouent le jeu du développement durable. Avec une association locale, nous ferons une grande marche sur le littoral afin de ramasser d’éventuels déchets. Enfin, nous ferons intervenir des associations afin de faire comprendre aux élèves que la Terre doit être protégée, car ils sont eux aussi de passage. »

D’autres rendez-vous en 2020 et 2021

Après l’île de Ré, ces Rencontres nationales feront étape dans d’autres régions. « Chaque année en 2019, 2020 et 2021, nous rassemblerons un tiers de la France. L’année prochaine, nous toucherons ainsi le Nord et l’Est de la France, avant le Sud-Ouest, le Sud-Est et la Corse l’année suivante. Organiser ce rendez-vous en région nous permet de mettre en avant le travail qui a été accompli et de donner la parole à un peu plus de participants. Le public est un peu plus ciblé avec six académies (Poitiers, Bordeaux, Limoges, Nantes, Rennes, Orléans-Tours) et une trentaine de départements représentés », assure Françoise Barthélémy. Concernant cette édition 2019, deux parents par département seront présents, avec chacun un enfant licencié à l’association sportive. « Il y a aura un parent d’élève de collège et un parent d’élève de lycée. Concernant le collège, ce sera plutôt un parent d’élève de 3e, car il aura déjà une certaine expérience et il pourra parler en connaissance de cause de ce que l’association sportive a pu apporter à son enfant. Concernant le lycée, nous partons plutôt sur un parent d’élève de 2de de manière à pouvoir travailler le lien collège-lycée », précise Françoise Barthélémy. « Parents et élèves ne seront pas dans le même atelier. Nous jugeons qu’il est important de laisser la parole aux élèves entre eux et aux parents entre eux. Pour accompagner ces deux parents et ces deux élèves par département, nous aurons une personne représentant l’Académie, c’est-à-dire un cadre UNSS comme un directeur départemental ou son adjoint, mais aussi un enseignant animateur d’association sportive. » Aux yeux de l’UNSS, l’objectif d’un tel rendez-vous est limpide : nourrir en idées le futur Plan national de développement du sport scolaire 2020-2024. « Ce sont des ateliers de réflexion, mais aussi de proposition. Toutes les nouvelles pistes devront ainsi s’intégrer à la démarche de développement durable que nous menons à l’UNSS. »
 

 

Les parents d’élèves ambassadeurs du sport scolaire

Cette édition 2019 sera donc axée sur une thématique particulière, celle du développement durable. « Les parents d’élèves et leurs enfants sont concernés par les secteurs de l’accessibilité, de l’innovation et de la responsabilité du Plan national de développement du sport scolaire que nous avons mis en place », confie Françoise Barthélémy. Accessibilité, innovation et responsabilité, trois mots qui correspondent à l’« AIR » de l’UNSS, axe majeur du Plan national de développement du sport scolaire. « Concernant les éditions précédentes, le contenu a été particulièrement riche lors des échanges et des ateliers. Il y a eu des échanges très intéressants, notamment entre élèves qui revenaient sur la plus-value apportée par l’association sportive. Un atelier était d’ailleurs piloté par d’anciens élèves, désormais sortis du système scolaire, qui ont eu l’occasion de faire part de leur actualité et de montrer ce que leur avait apporté leur présence à l’AS durant leurs années en collège et lycée. Il était très important d’organiser un retour sur expérience, afin que nous puissions par la suite nourrir les échanges avec les parents d’élèves. Nous devons essayer de convaincre les parents d’élèves présents qu’ils sont les meilleurs ambassadeurs du sport scolaire, parce qu’ils ont vécu de l’intérieur l’évolution de leurs enfants. »
 

 

Intégration, réussite et orientation au cœur du projet

Si les mérites de l’AS sont connus de tous au sein de l’UNSS, faire passer le message demeure donc essentiel, notamment auprès des parents d’élèves. « Cette présence au sein de l’association sportive est extrêmement bénéfique pour les élèves. Au-delà de la pratique sportive, il y a la prise de responsabilité avec le dossier Jeunes officiels. Cette prise de responsabilité leur apporte des compétences, mais aussi une confiance en eux qui rejaillit sur leur scolarité. Ces élèves-là sont beaucoup plus acteurs concernant leur orientation, car ils se sont découvert des compétences grâce à l’UNSS », assure Françoise Barthélémy. « La réussite scolaire est l’un des objectifs, mais il faut avant tout encourager la bonne intégration de l’enfant dans l’établissement. Après une intégration réussie, l’objectif est évidemment que l’enfant réussisse en milieu scolaire. Intégration, réussite et orientation sont des priorités. Mais, nous privilégions également la dimension sociale, c’est-à-dire la première expérience de l’enfant dans la vie associative. Je pense aussi à des paramètres importants comme la santé et le goût de l’effort. Autant de choses positives que l’association sportive véhicule. »

Par Olivier Navarranne
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