Pour ses retrouvailles avec la Ligue 2, Quevilly-Rouen Métropole s’éclate. Depuis le début de la saison, le promu n’a perdu aucun match. Encore mieux, après avoir battu Amiens 3-1 la semaine passée, voilà que la bande à Bruno Irles s’est imposée ce weekend face à Dijon 2-1. Un autre ancien pensionnaire de Ligue 1 tout juste relégué, et un autre candidat sérieux à la montée. Un exploit, d’autant plus après que le coach Irles ait qualifié le club bourguignon de « PSG de la Ligue 2 ». Alors que Dijon est sur une mauvaise dynamique, QRM est en pleine bourre.
Comme des fourmis
Une entame de saison tonitruant certes, mais un élan qui s’atténuera sûrement au fur et mesure que le championnat avance. Reste que cet excellent début est de bon augure, et plein de promesses. Comme l’entraîneur quevillais l’a confirmé en conférence de presse d’après-match, tous les points se prennent en vue du maintien : « On fait un peu comme les fourmis : on travaille bien et on engrange, parce qu’on sait qu’il y aura des moments dans l’hiver qui seront beaucoup plus difficiles. »
Plus petit budget, pas de complexe
A fil de la saison, QRM devra tenir la longueur malgré peu de moyens et moins de joueurs disponibles : « La quasi-totalité des autres clubs a un effectif de 25/30 joueurs. Nous, non. On en a 15/16. » confirme Irles. Mais ce n’est pas la taille de l’effectif qui compte, c’est comment on s’en sert. « Mon expérience m’a fait comprendre que ce ne sont pas toujours les groupes les plus talentueux qui performent en Ligue 2» affirme le milieu défensif quevillais Yann Boé-Kane, à Paris-Normandie. Du talent, les Quevillais en compte pourtant. Avec entre autres en pointe la recrue haïtienne Duckens Nazon, auteur d’un triplé à Amiens, ou encore sur les ailes avec Bahassa et Haddad, buteur ce weekend. Petit mais costaud, QRM n’en est sûrement pas à son dernier coup d’éclat cette saison.