À domicile, les Français vont pouvoir compter sur le soutien du stade Pierre Mauroy pour tenter de renverser la Serbie. Après la victoire face au Brésil mercredi, une victoire cet après-midi serait synonyme de qualification pour les demi-finales de cette Ligue des Nations 2018.
Une victoire lui assurerait la qualification, une défaite peut aussi suffire, à condition que les partenaires de Benjamin Toniutti prennent deux sets. Un revers tricolore 3-0 ou 3-1 serait en revanche synonyme de qualification serbe. Autant dire que pour les Bleus, rien n’est fait et qu’il leur faudra livrer une partie aussi sérieuse et intense que mercredi face aux Brésiliens pour rejoindre ces derniers, la Russie et les États-Unis en demi-finales. D’autant qu’en face, la Serbie de Nikola Grbic, au pied du mur, n’aura plus rien à perdre et devra lâcher les chevaux pour forcer son destin.
Laurent Tillie méfiant
Interrogé après la victoire de la Seleçao jeudi soir, qu’il a suivie à la télévision depuis l’hôtel lillois de l’équipe de France, le sélectionneur Laurent Tillie se montre méfiant, conscient que les Serbes, vainqueurs de la Ligue Mondiale 2016 (ancien nom de la Ligue des Nations), peuvent montrer beaucoup mieux : « Sur ce match, c’est surtout l’équipe du Brésil qui joue bien et qui a étouffé la Serbie. J’ai trouvé les Serbes assez fébriles, ils n’ont pas tenu la distance, mais on connaît leur potentiel, on sait qu’ils sont capables d’avoir des passages fulgurants, c’est une équipe qui peut être très solide ».
La Serbie, une équipe bourrée de talent
Une formation que l’équipe de France avait assez nettement battue lors de la phase de poules à Aix-en-Provence (3-0), mais qui, par la suite, avait relevé la tête pour décrocher sa qualification pour les Finales. Preuve de la capacité de réaction de cette Serbie, que Laurent Tillie considère comme « l’équipe du présent et de l’avenir », tant elle regorge de joueurs de grand talent, comme les centraux Srecko Lisinac et Marko Podrascanin, le capitaine Marko Ivovic, le réceptionneur-attaquant Uros Kovacevic ou le pointu Aleksandar Atanasijevic. Les Bleus peuvent donc s’attendre à tout et ce sera à eux de s’adapter à ce que proposeront leurs adversaires : « La stratégie pour le match, nous l’avons déjà plus ou moins en tête, mais un match, c’est toujours un rapport de forces et il faudra voir comment eux jouent, et éventuellement s’adapter », confirme le sélectionneur.