L’équipe de France a bien négocié sa première poule de la Ligue des Nations 2018 en remportant ses trois matchs, le dernier dimanche face à l’Australie en trois sets (25-17, 25-20, 36-34). Les Bleus seront dans une semaine en Pologne pour la suite de la compétition.
Mission accomplie pour les Bleus ! Pour leurs grands débuts dans la toute nouvelle Ligue des nations, les joueurs de Laurent Tillie avaient à cœur de remporter leurs trois matchs, pour lancer idéalement cette longue phase de poules (quinze matchs répartis sur cinq week-ends). Vainqueurs vendredi de l’Iran et samedi du Japon (3-1 à chaque fois), ils ont clos leur week-end par un succès un peu plus facile face à l’Australie, qui avait de son côté perdu ses deux premiers matchs. Dans un six de départ Toniutti-Tillie-Ngapeth-Boyer-Le Roux-Le Goff, les Tricolores n’ont pas mis bien longtemps à se mettre au route, puisque, après deux séries de service de Benjamin Toniutti puis d’Earvin Ngapeth, ils menaient déjà 9-1. Partis de trop loin, les Australiens n’ont pas renoncé, mais n’ont jamais pu recoller pour perdre ce set initial après deux points de suite de Ngapeth, le second d’un ace (25-17).
Un deuxième set quasiment identique
La seconde manche sera du même acabit avec des Français qui, sous la houlette de leur n°9, auteur de 8 points au total (58% en attaque), d’un Kevin Tillie percutant (11 points), d’un Jenia Grebennikov toujours aussi précieux pour ramener des ballons impossibles et d’un Benjamin Toniutti chirurgical et malin, ont peu à peu creusé l’écart pour s’imposer 25-19. Laurent Tillie a alors procédé à ses premiers changements en faisant rentrer Thibault Rossard et Jonas Aguenier aux places d’Earvin Ngapeth et de Nicolas Le Goff, puis Antoine Brizard et Jean Patry à celles de Benjamin Toniutti et de Stephen Boyer, ce dernier meilleur marqueur du match avec 18 points (57% en attaque).
Une fin de match laborieuse
Et si les Australiens sont parvenus pour la première fois du match à prendre le score (14-16), les vainqueurs de la Ligue Mondiale 2017 ont aussitôt réagi (21-19), grâce notamment à un bloc de Benjamin Toniutti et à un ace en diagonale de Thibault Rossard, bien rentré dans ce troisième set (8 points, à 64%). Restait à conclure la partie. Mais il a fallu attendre la dixième balle de match, convertie par Thibault Rossard, pour que les Bleus finissent par faire plier leurs rivaux (36-34).
Trois matchs, trois victoires, le contrat est donc rempli pour cette équipe de France qui, sans Earvin Ngapeth, Jenia Grebennikov et Benjamin Toniutti, mis au repos, iront la semaine prochaine à Lodz pour leur deuxième poule de cette Ligue des Nations 2018. Les Bleus affronteront la Pologne, championne du monde en titre, l’Allemagne, vice-championne d’Europe, et la Chine.
Laurent Tillie – Entraîneur de l’équipe de France :
« C’était un match un peu plus tranquille que les deux précédents, avec un jeu adverse un peu plus facile à lire. Les Australiens ont bien tenu la réception, ils m’ont surpris, je pensais qu’on pourrait plus les agresser, ils ont une qualité physique indéniable, mais les autres sont plus « volley ». Ce que je retiens de ce week-end, ce sont les trois victoires en ayant pu faire tourner et en ayant donné du temps de jeu à tous les joueurs. Notre objectif est d’avoir le maximum de résultats, déjà en France, parce qu’on joue devant notre public, on voulait gagner à tout prix chez nous. Maintenant, vu les équipes qu’on va rencontrer les prochains week-ends, ça va monter crescendo ».
Benjamin Toniutti – Passeur et capitaine de l’équipe de France :
« L’essentiel est fait avec les victoires, après, c’est sûr qu’il y a des choses à améliorer, mais c’est un premier week-end, ce n’était pas le plus gros au niveau des équipes adverses, mais c’est bien d’avoir gagné ces trois matchs pour le début de cette Volleyball Nations League. On a vu qu’on avait l’envie, il nous manque un peu de technique et de précision, mais c’est normal, c’est le début de la compétition, on va monter en puissance ».
Kevin Tillie – Réceptionneur/attaquant de l’équipe de France :
« Pour une reprise, c’était bien, surtout qu’on a encore le temps d’être plus en forme et de mieux jouer. Maintenant, je pense que ça va être différent, les équipes qui vont arriver vont être de plus en plus dures. A titre personnel, je suis content de rejouer, je me sens bien, ça fait plaisir. Mon alerte au genou ? Sur le coup, j’ai senti une bonne petite décharge, je n’arrivais pas à plier les jambes pendant quelques minutes, mais ce n’est pas grand-chose, ça va ».