L’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) s’adapte au contexte de crise sanitaire et assure la continuité de la performance sportive grâce à un protocole bien précis.
La Covid-19, un défi de taille pour les sportifs de haut niveau après une année déstabilisante. Un challenge aussi pour l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) qui prépare les athlètes français et accompagne les équipes d’entraîneurs et d’encadrement. Depuis le début de la pandémie, l’INSEP est resté opérationnel et tous les agents ont été mobilisés pour assurer la continuité des missions. Pour cela, la Direction de l’établissement a mis en place des moyens, à la fois humains et financiers importants, et a renouvelé tant les modalités de travail avec les fédérations accueillies, que l’organisation quotidienne des activités sur le site. Pour garantir aux sportifs la possibilité de continuer à s’entraîner en toute sécurité, l’INSEP s’est érigé comme une bulle olympique et paralympique dédiée à l’entraînement, en vue de Tokyo. L’établissement a ainsi choisi de limiter le brassage et de préserver avant tout les athlètes, qui rencontrent souvent des difficultés à trouver des lieux d’entraînements sécurisés, et voient avec la pandémie une source de stress supplémentaire dans leur préparation.
L’INSEP dispose d’infrastructures uniques et d’installations sportives d’envergure, qui permettent d’inventer de nouveaux formats. D’entraînement, notamment pour les sports de combat (lutte, judo, boxe, taekwondo) et les sports collectifs (basket-ball, football féminin) pour lesquels l’INSEP a mis en place des roulements dans l’occupation des espaces, ainsi que des plannings resserrés de nettoyage, qui limitent les risques contamination. Et de nouveaux formats de confrontation, l’INSEP organise ainsi des rencontres sportives (sans public) pour mettre les athlètes dans des situations proches de la compétition, et de rencontrer d’autres compétiteurs, éléments clefs dans leur préparation olympique. « Le rôle de l’INSEP qui travaille aux côtés des fédérations est de rester un repère familier et rassurant pour les athlètes et les entraîneurs, en donnant un cadre et un environnement à la programmation sportive. En vue des Jeux, nous avons su mobiliser des moyens financiers conséquents et exceptionnels pour optimiser nos services d’accompagnement à la performance », explique Ghani Yalouz, directeur général de l’INSEP.
« Je suis particulièrement reconnaissant des moyens mis à notre disposition par l’INSEP pour assurer la continuité dans mon entraînement. La reprise s’est effectuée dans un climat de confiance totale, après avoir passé une batterie de tests j’ai pu reprendre le chemin des pistes tout en restant concentré sur mon objectif principal, les JOP de Tokyo 2021 », témoigne de son côté Enzo Lefort, champion du monde 2019 de fleuret. Parmi les moyens mobilisés, le pôle médical de l’INSEP est en première ligne. Depuis le début de l’épidémie, les équipes médicales ont recensé environ 115 cas positifs à la Covid-19. L’accent a été particulièrement mis sur la prévention et la détection : chaque cas de Covid avéré est mis à l’isolement, avec un accompagnement spécifique lié à la rupture pour l’athlète de ses objectifs de performance et à d’avec son équipe d’entraînement ; et les cas contacts sont immédiatement identifiés. Outre la gestion des cas avérés, le Pôle médical de l’INSEP s’est particulièrement mobilisé pour assurer l’accompagnement des athlètes. Dès la sortie du premier confinement, les équipes médicales ont effectué des bilans pour s’assurer de la bonne forme des athlètes en prévision de la reprise des entraînements et des compétitions.