La Ligue de judo de la Région Sud assiste l’Aix Université Club Judo dans l’organisation du 35e tournoi international U21, ce samedi. Son président, Lionel Gigli, décrit les actions menées autour de cette discipline sur tout le territoire.
Combien de jeunes judokas vont participer à ce 35e tournoi international U21 au complexe du Val-de-l’Arc à Aix-en-Provence samedi ?
Le Tournoi international, organisé par l’Aix Université Club Judo, est une date incontournable dans le calendrier. C’est la plus grosse compétition de France dans cette catégorie des U21, de par la qualité et la quantité de son plateau. 600 jeunes judokas vont participer, et parmi eux 170 étrangers, représentant une dizaine de nations dont le Canada, le Japon ou l’Italie. Presque tous les meilleurs jeunes s’inscrivent à ce tournoi, afin de gagner des points pour le classement excellence. Tous les grands noms du judo ont participé au Tournoi d’Aix.
Comment faîtes-vous pour attirer ces grands espoirs du judo ?
Le tournoi a acquis une bonne réputation. Le club Aix Université Club Judo est la cheville ouvrière de l’organisation et la Ville fournit les moyens logistiques. À la ligue, nous aidons le club à tenir l’accueil. Après le tournoi, nous proposons un stage international gratuit du dimanche au mercredi, ouvert à tous les participants, sous la supervision d’entraîneurs nationaux et du pôle France. Cela permet aux étrangers de ne pas faire l’aller/retour uniquement pour une journée de compétition. Ce stage donne un cachet supplémentaire au tournoi.
De quelle façon assistez-vous les clubs dans leur quotidien ?
Quand un club nous sollicite, nous répondons. Les demandes sont multiples et variées : subvention, acquisition de matériel ou accompagnent pour des actions comme au moment du Téléthon. Si un club a envie de monter un projet sans savoir comment le réaliser, nous l’accompagnons pour le mener à bien. Nous comptons 487 clubs dans la Région Sud, pour environ 36 000 licenciés. Sans eux, la fédération n’existerait pas. C’est donc un juste renvoi d’ascenseur. En juin prochain, la ligue régionale mènera une opération de grande ampleur qui permettra aux licenciés de rencontrer des grands champions. Il y aura des surprises.
Comment la ligue parvient-elle à favoriser la pratique du judo dans la Région Sud ?
Nous développons nos activités dans les quartiers prioritaires des villes du territoire avec l’objectif d’y ouvrir des dojos, en montrons bien notre présence. Nous sommes en lien avec les mairies pour démarrer des actions communes. Nous travaillons aussi avec les EHPAD, où nous apprenons aux seniors à mieux tomber pour qu’ils se fassent moins mal. Quand des professeurs montent des projets dans les écoles, la ligue voit si elle peut les labelliser. Nous pouvons aussi souligner une intervention en milieu carcéral à la maison d’arrêt d’Aix-en-Provence. Nous avons un rôle d’utilité publique.
Cherchez-vous à toucher de nouveaux publics ?
La ligue souhaite entrer dans les entreprises, et nous sommes en train d’élaborer un programme en ce sens qui verra le jour en 2019. Nous travaillons avec tous nos partenaires, dont les institutions, pour répondre aux demandes de chacun et pour le développement global du judo dans toute la Région Sud.