Le Stadium de Toulouse va accueillir cinq rencontres de la Coupe du monde de rugby 2023, dont un match de la Nouvelle-Zélande. La Région Occitanie est mobilisée autour de cette compétition pour faire rayonner son territoire.
Nouvelle-Zélande, Japon, Fidji. Le public du Stadium de Toulouse (photo) verra ces trois équipes nationales de rugby évoluer sur la pelouse lors de la Coupe de monde 2023. « Avoir les All Blacks, c’est mythique ! » s’est réjouie Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. « Nous avons un regard particulier sur Toulouse et la Région Occitanie », a rappelé Claude Atcher, directeur du Groupement d’Intérêt Public (GIP) France 2023. « Programmer les All Blacks au Stadium est un beau cadeau pour cette population où il y a des connaisseurs. » La Nouvelle-Zélande rencontrera une équipe de la zone Afrique le 15 septembre 2023 pour le compte de la Poule A, celle de l’équipe de France. En tout, cinq matchs de poules de cette Coupe du monde se disputeront dans la Ville Rose, dont Europe 1 vs Vainqueur du tournoi final le 23 septembre et Fidji vs Vainqueur du tournoi final le 8 octobre. « Les Fidji restent une équipe imprévisible, mais tellement talentueuse », a commenté Claude Atcher. Le Japon jouera par deux fois en terre toulousaine, d’abord contre une équipe de la zone Amérique le 10 septembre, puis contre une formation issue de l’Océanie le 28 septembre. Une nouvelle source de satisfaction pour la Région Occitanie, qui avait fait une demande en ce sens au GIP France 2023. Des représentants du territoire, dont Carole Delga et Kamel Chibli, vice-président en charge des sports, se sont rendus au Japon à plusieurs reprises pour nouer des liens avec les autorités, aidés par les relations qu’entretiennent la Région et le pays autour de l’industrie aéronautique. « C’est un bon signal pour que l’équipe du Japon vienne en camp de base dans région », a noté Carole Delga. Ce sera peut-être à Toulouse, ou à Perpignan et Montpellier, ces deux villes ayant également été retenues pour devenir camp de base lors de cette compétition.
Retombées attendues : 63 millions d’euros
La Région Occitanie a été la première à signer une convention de partenariat avec le GIP dès septembre 2019 pour être « région hôte » de cet événement international. « Une Coupe du monde de rugby en France sans l’Occitanie aurait été inconcevable », clame Alain Doucet, président de la Ligue régionale de rugby, la première de France avec 420 clubs et 72 000 licenciés. Membre du GIP pour la Coupe du monde 2007, il rappelle : « il y a trois phases : avant, pendant et après. Toutes sont aussi importantes les unes que les autres. Avant, il s’agira de travailler à la réussite de l’événement en lien avec les écoles de rugby et les milieux scolaires et universitaires. Après, nous voudrons conserver les enfants qui nous auront rejoint, structurer nos clubs et assurer la formation de nos éducateurs. » Pendant, il faudra souhaiter une victoire de l’équipe de France avec de nombreux joueurs formés sur le territoire. « Nous voulons aussi que cette Coupe du monde soit la reconnaissance du travail de nos bénévoles », a ajouté Carole Delga. 63 millions d’euros de retombées minimum sont attendues pour la Région grâce à cette Coupe du monde. « Ce sera une chance pour nos restaurants, nos hôtels, sans oublier nos lieux culturels, qui sont en difficulté actuellement », précise la présidente de l’Occitanie. « La question agroalimentaire sera aussi au cœur de notre action, avec l’aspect fourniture de produits locaux inscrit dans la convention de partenariat signée avec le GIP. » Par ailleurs, 340 apprentis vous être recrutés sur les trois ans, dans le cadre du projet Campus 2023, pour participer à cet événement international, tout en suivant des formations allant jusqu’à bac +5. « Nous voulons que la Coupe du monde rayonne sur l’ensemble de l’Occitanie », insiste Carole Delga.
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