L’Open de France de squash a vécu une édition 2019 de grande qualité. Haut niveau de jeu, public au rendez-vous et cadre majestueux : le bilan de l’événement est tiré par François Le Jort, directeur de cet Open de France.
Quel bilan général tirez-vous de cette édition 2019 ?
À mes yeux, l’édition 2019 est la plus complète. La beauté du lieu fait évidemment partie des choses à retenir. Le Château des Ducs de Bretagne est un écrin magnifique, le public arrivait de jour et pouvait voir le monument à la nuit tombée. L’essence même de notre tournoi est l’osmose entre le sport et la culture, nous étions donc dans un lieu qui représente parfaitement cela. L’espace de réception était majestueux et l’accueil du public a vraiment augmenté en qualité lors de cette édition 2019. Quant aux matches, ils étaient d’un excellent niveau grâce à l’exceptionnel plateau réuni cette année. À l’heure du bilan, nous n’avons pas à nous plaindre.
Le fait de pouvoir compter sur des partenaires solides a-t-il permis de faire entrer le tournoi dans une nouvelle dimension ?
Tout à fait, je dirais même que les partenaires sont l’un des deux piliers du tournoi, l’autre étant les bénévoles. Le tournoi est financé à 85% par le partenariat, qu’il soit public ou privé. Ce sont donc les partenaires qui permettent au tournoi d’exister. Avec un total de 68 partenaires, nous pouvons compter sur un réseau solide. Notre tournoi propose un spectacle de qualité et cela plaît à nos différents partenaires. Cette année n’a pas dérogé à la règle et nous pourrons à nouveau compter sur leur soutien dès l’année prochaine.
Quels retours avez-vous de la part des joueurs et joueuses ?
On peut donner la réponse en regardant les réseaux sociaux (rires). Les participants sont vraiment très heureux de venir et le montrent sur leurs différents réseaux sociaux. Ils communiquent et donnent de leurs nouvelles tout au long de l’événement, ce qui est évidemment très positif pour nous. Le coach de l’équipe de France masculine expliquait notamment qu’en général, à la fin d’un tournoi, lui et ses joueurs étaient pressés de rentrer chez eux. Là, ils avaient déjà la nostalgie du tournoi avant même de partir. La France a son Open et je pense que les joueurs tricolores y sont déjà très attachés.
Désormais, quelles sont vos priorités en vue de la prochaine édition ?
Nous avons fait 94% de taux de remplissage lors de cette édition 2019, ce qui est énorme pour une discipline comme le squash. L’une de nos priorités pour 2020 est donc de continuer à attirer le public, dans un lieu que nous ne connaissons pas encore puisque nous changeons d’endroit chaque année. Nous avons prévu de rester sur la même date, à savoir la deuxième semaine de rentrée au mois de septembre. L’autre grande priorité va être de consolider ce statut de tournoi Silver que nous avons obtenu cette année. Ce rang nous permet d’accueillir plus de public étranger que les années précédentes, et nous allons donc tout faire pour attirer de plus en plus de monde, y compris au-delà de nos frontières. Le tournoi grandit, mais il faut y aller progressivement et garder les pieds sur terre.