L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes s’engage pour le sport

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Cette semaine, Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, a rencontré Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports. L’occasion d’officialiser la signature de chartes relatives à la prévention et à la lutte contre le dopage et les violences notamment sexuelles dans le champ sportif.

Une grande avancée pour le sport. Depuis plusieurs années, le Ministère des Sports et le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes œuvrent pour renforcer l’accompagnement sécurisé des sportifs et de leurs entourages dans la pratique de leur discipline. Un travail conjoint désormais officialisé avec la signature de deux documents : une charte relative à la prévention et à la lutte contre le dopage dans le sport et une charte relative à la prévention et à la lutte contre les violences dans le sport.

Deux chartes mises en place

Ces documents, qui ont vocation à être déployés auprès de l’ensemble des masseurs-kinésithérapeutes intervenant dans le champ sportif, tant auprès des sportifs amateurs que ceux de haut niveau, visent à sensibiliser et engager les kinésithérapeutes sur leur rôle essentiel dans la prévention et la lutte contre le dopage d’une part, et la prévention de toutes les formes de violences d’autre part.

En tant qu’acteurs de santé publique et acteurs du sport, les kinésithérapeutes accompagnent au quotidien les athlètes dans la préparation, en compétition et dans la récupération qui suit les épreuves. Ils sont ainsi des partenaires majeurs des sportifs, mais aussi de leur encadrement, et sont au premier rang pour participer à la protection de la santé physique et mentale des sportifs et pour agir en faveur de la prévention et de la lutte contre les maltraitances, le dopage et les conduites addictives dans le sport.

Les kinésithérapeutes, des acteurs clés

« Par ces chartes pour prévenir et lutter contre le dopage et les violences dans le sport, les kinésithérapeutes affirment collectivement leur désir d’intervenir au plus tôt auprès des sportifs qu’ils soignent, leur volonté d’une vigilance accrue, d’une écoute attentive et salvatrice », explique Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes. « Les kinésithérapeutes veulent être de ceux qui participent à faire de ces dérives des exceptions. Et à terme, nous l’espérons, à les faire disparaître du domaine sportif. »

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