Champion paralympique à Tokyo l’année passée, le badiste Lucas Mazur est l’un des membres de l’Académie MGEN. Un soutien qui lui tient à cœur, concrétisé notamment par un rôle d’ambassadeur lors des Jeux Internationaux de la Jeunesse.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer lors des Jeux Internationaux de la Jeunesse ?
Le lien est fort entre la MGEN et les Jeux Internationaux de Jeunesse. Dans le cadre du partenariat avec l’AEFE, qui organise l’événement aux côtés de l’UNSS, la MGEN a des droits d’action et de visibilité. Pour cette édition 2022, une master class était organisée pour la première fois sur la thématique de l’inclusion et du handicap. L’organisation cherchait un sportif de haut niveau pour témoigner lors de cette master class. La MGEN a souhaité mobiliser l’un de ces académiciens et j’ai donc accepté avec plaisir. C’est quelque chose qui prend tout son sens pour moi, car j’ai moi-même commencé le sport par l’UNSS. C’était donc une évidence à mes yeux que je puisse intervenir sur cette master class.
Quels échanges avec les élèves cette master class a-t-elle suscités ?
Il y a eu de nombreuses questions de leur part. Les échanges ont notamment porté sur ce que pouvait faire et ne pas faire une personne en situation de handicap. C’est grâce à ces questions-là que l’on peut montrer que les personnes en situation de handicap peuvent faire plein de choses grâce à du bon sens et un peu d’adaptation. On peut mixer des valides et des handicapés sur des créneaux d’entraînements, il suffit juste d’avoir l’envie de faire les choses bien.
Justement, le handicap est-il une thématique qui mobilise bien plus aujourd’hui ?
Plus on avance dans le temps, plus on sensibilise dès le plus jeune âge. C’est un élément clé pour l’éducation et la compréhension des handicaps. Ces jeunes enfants vont grandir, vont être amenés à aller à l’université, à obtenir des jobs, et c’est là qu’ils pourront amener leur pierre à l’édifice, car ils auront été sensibilisés. Plus ces travaux commencent tôt autour de la sensibilisation et de la compréhension du handicap, plus nous aurons une société inclusive et tolérante.
Cette sensibilisation est-elle un volet capital pour vous, presque aussi important que votre carrière sportive ?
Bien sûr, il est très important de pouvoir éduquer les nouvelles générations et leur faire comprendre qu’on est tous différents. Même si certains ont un handicap et pas d’autres, on peut tous vivre ensemble avec du bon sens.
Que représente le soutien de la MGEN pour vous ?
Ce soutien de la MGEN est cohérent et important, car je suis moi même étudiant à l’université. Pour représenter la MGEN, il est nécessaire d’être étudiant. Cela me permet de communiquer sur les valeurs qui sont les miennes. On est là pour faire comprendre à de jeunes enfants qu’il ne faut pas s’arrêter au handicap. C’est aussi à nous de sensibiliser pour qu’il y ait une meilleure accessibilité dans les transports en communs ou dans les entreprises par exemple. C’est un sujet sur lequel nous voulons avancer. Ce soutien de la MGEN est donc vraiment primordial, y compris concernant ma carrière sportive. Cela me permet de payer des voyages pour me rendre sur des compétitions ou des stages à l’étranger. Sans la MGEN, on ne pourrait pas y arriver aussi facilement.
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