L’Université de Lyon a remporté le challenge national 2018 des AS FFSU MAIF. Un succès en forme de récompense pour une association sportive axée sur le sport de haut niveau. Focus sur cette AS avec son président, Dany Davesne.
Lyon vient de remporter le challenge national FFSU MAIF. Comment expliquez-vous ce succès ?
Je pense que le succès de l’association sportive de l’Université de Lyon s’explique tout d’abord par la complémentarité importante entre tous les intervenants. Le dialogue entre les enseignants est capital pour développer cette envie de bien faire, de mettre en avant les valeurs du sport. C’est un succès que l’on doit aussi aux performances des étudiants. On a réussi à monter des équipes en allant chercher les meilleurs joueurs ou joueuses dans chacun des cinq établissements qui constituent l’AS UdL (ENISE, ISARA, Lyon 1, Lyon 3, UJM). Tout le monde a donc joué le jeu pour que l’Université de Lyon soit la plus performante possible. Nous avons obtenu un grand nombre de titres en individuel, mais nous sommes particulièrement fiers des titres de champions de France par équipes dans plusieurs disciplines, comme la gymnastique, la natation, l’athlétisme ou encore l’aviron. Cela témoigne de la diversité du succès de l’AS UdL.
Justement, la fusion des différentes universités de Lyon doit-elle être un moteur pour le sport ?
Une fusion « minimale » qui regroupera cinq établissements (Lyon 1, Lyon 3, UJM, ENS Lyon, INSA Lyon) doit effectivement avoir lieu dans le courant de l’année prochaine, au plus tard en 2020. Pour l’association sportive, cela ne devrait pas changer énormément de choses, puisque l’AS UdL n’est pas directement liée à cet aspect politique. L’avantage est que nous pourrons malgré tout compter sur une mutualisation des moyens, ce qui sera forcément un plus. Mais, même sans cette fusion, l’AS UdL fonctionne déjà très bien.
Développer le haut niveau
Aujourd’hui, quelles sont les priorités de l’AS UdL ?
Au sein des établissements, nous avons une politique qui consiste à proposer tous les niveaux de sport, avec notamment une pratique non compétitive. Du côté de l’AS UdL, nous avons décidé de nous orienter vers le développement du sport de haut niveau. Notre souhait : être plus performants au niveau national et international. Notre priorité : permettre aux étudiants de vivre des moments de sport extraordinaires. Cette année, nous avons d’ailleurs eu la bonne surprise d’avoir plus de sportifs que d’habitude qualifiés pour des championnats du monde universitaires. Cela prouve que la dynamique de l’AS UdL est excellente.
Les ministres Frédérique Vidal et Roxana Maracineanu ont lancé le label « Génération 2024 » à Lyon. Que cela représente-t-il pour l’université ?
Les deux ministres ont effet choisi de lancer ce projet à Lyon, c’est une fierté et une belle reconnaissance pour notre université. Cela nous a aussi permis de faire de la publicité au plus haut niveau de l’État sur ce qui se fait à Lyon et de mettre le sport en lumière. Concernant le label « Génération 2024 », nous allons évidemment essayer de l’obtenir : ce sera une reconnaissance supplémentaire du travail effectué ici, à la fois au sein des établissements et au sein de la ligue AURASU, avec qui nous entretenons une collaboration étroite et fructueuse.
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L’AS UdL en chiffres :
- 5 établissements
- Environ 4 000 licenciés
- Environ 300 qualifiés pour les championnats de France universitaires
- 4 titres nationaux par équipes en 2018