Troisième de Lidl Starligue, l’USAM Nîmes livre un excellent début de saison. Avec cinq victoires en six matchs, les hommes de Franck Maurice ne cessent d’impressionner. Entretien avec le technicien gardois…
Franck, on imagine qu’avec un tel parcours, vous devez être très satisfait du début de saison de vos joueurs…
Oui, bien-sûr. Mais nous sommes encore plus satisfaits de ce que l’on produit que par le classement, qui est la conséquence de ce que l’on dégage sur le terrain. Ce que je souhaite, c’est que l’on continue sur la même dynamique, avec un caractère et une implication similaires.
Avec cinq victoires en six matchs, la dynamique est très positive…
Oui, elle l’est en terme de résultats, ce qui est important, mais également en terme de dynamique collective à l’intérieur du groupe. Comme j’ai déjà dit, le classement est la conséquence de ce que l’on met comme implication et comme rigueur dans le projet de jeu, mais également dans la vie en dehors du terrain. Après, c’est clair que les victoires sont importantes pour conforter et consolider cette dynamique.
Le collectif, c’est la force de l’USAM cette saison ?
Je pense. La dynamique est vraiment extra-sportive, même si elle se prolonge sur le terrain, ou l’inverse. Ce qui est certain, c’est qu’il y a une vraie continuité entre ce que l’on voit sur le terrain et tous les à-côtés. Cela se concrétise totalement par la rotation à l’intérieur des matchs. Aujourd’hui, l’équipe ne baisse pas de niveau, et s’est même retrouvée à certains moments renforcée par les joueurs du banc. Je prends souvent l’exemple d’Yvan Gérard, qui a toujours été présent lorsque l’on fait appel à lui. Ce n’est pas facile d’être sur le banc et d’avoir moins de temps de jeu que ce que l’on espère, mais l’utilité et le rôle que l’on a dans une équipe est énorme.
Malgré cette belle entame, quels sont les points que votre équipe peut encore améliorer ?
Il y en a beaucoup. Je pense par exemple que notre jeu d’attaque peut être amélioré, on manque encore un peu de fluidité et de constance dans la façon que l’on a de faire bouger le ballon. Cela se matérialise notamment en position de supériorité numérique. On peut également progresser dans la constance des duels avec le gardien, ou encore dans la densité physique tout au long d’un match.
Avec un tel début de saison, les objectifs ont-ils été revus à la hausse ?
Non, ils n’ont pas évolué, on reste sur ce que l’on avait fixé en début de saison. Aujourd’hui, l’objectif, c’est d’aller gagner à Saran. On sait que ce sera compliqué dans une salle difficile à aller conquérir. Nous sommes concentrés là-dessus, on ne cherche pas à se projeter. De toute manière, c’est comme cela que nous sommes construits et performants. Nous devons rester à la fois confiants mais méfiants. Ce qui m’intéresse, c’est de prolonger la dynamique. Alors on va évidemment essayer de prolonger cette série de victoires, mais pour y arriver, il faudra continuer à mettre de l’intensité, de la concentration.
Vous devez être un entraîneur heureux avec cette entame !
Je suis un coach concentré. Et si on arrive à maintenir cette dynamique tout au long de la saison, je serais un coach heureux !
Propos recueillis par Bérenger Tournier