Ce samedi 10 décembre, Besançon accueille les finales des championnats de France de D2 et la Coupe de France féminine. Deux compétitions nationales par équipes.
Grand rendez-vous de la lutte à Besançon (Doubs). Ce samedi 10 décembre, le pôle sportif des Monboucons accueille des compétitions de haute volée. Pour les hommes, il s’agit du championnat de France de deuxième division. Pour les femmes, la Coupe de France féminine, réunissant les meilleurs clubs de l’Hexagone. Pas moins de deux grandes compétitions par équipes, d’envergure nationale. « C’est une fierté d’accueillir cet événement », se réjouit Max Tudezca, président du Club Pugilistique Bisontin. « Ça va nous faire du bien de retrouver notre public et cette ambiance, puisque ça fait un moment que nous n’avions pas eu une telle manifestation ».
Besançon ambitieux à la maison
Après les poules de D2 senior, il ne reste plus que quatre équipes en lice. Exit Bron, tenant du titre et éliminé avant les phases finales. En demi-finale, Reims affronte Belleu-Soissons, et Sotteville est opposé aux locaux de Besançon, finalistes l’an passé et qui ambitionnent cette fois d’aller monter sur la plus haute marche. Du côté des féminines, on retrouve aussi des Bisontines au sein de l’équipe de Bourgogne Franche-Comté. « Organiser ces deux compétitions est un sacré défi d’un point de vue logistique, même si on est bien aidé par la fédération. Il faudra que l’on respecte les contraintes horaires pour terminer les finales à temps, il paraît qu’il y a un certain événement footballistique qui pourrait intéresser du monde… », laisse planer Max Tudezca.
Un CPB restructuré
Au total, 80 athlètes sont attendus. Pour l’affluence, c’est encore flou. « Le public, c’est un peu l’inconnu », explique le président du CPB. « On est concurrencé par la Coupe du Monde, et c’est un format de compétition qu’on n’a pas eu depuis longtemps à Besançon ». En revanche, après la période Covid, le Club Pugilistique Bisontin a « retrouvé des couleurs », d’après les mots de Max Tudezca. « Ce moment nous a permis de penser à notre avenir et à nous restructurer. Ainsi, nous avons récupéré le MMA et le grappling, des disciplines qui étaient pratiquées dans notre bassin, mais pas de manière encadrée. Avec ces nouvelles stratégies, nous avons un nouvel élan et de belles années devant nous ».