Pour la première fois depuis des décennies, la Fédération Française de Lutte vient de dépasser la barre des 30 000 licenciés.
Prêt à passer la main à la tête de la Fédération Française de Lutte, Lionel Lacaze est un homme heureux. Comme il l’avait prédit, la lutte bat des records en cette fin de mandat. « La lutte n’avait jamais dépassé les 22 000 licenciés. C’est désormais chose faite, avec plus de 28 000 licenciés en 2023. C’est une vraie réussite. Comme de nombreuses disciplines, nous avons souffert lors de la période Covid. À cette époque, nous étions à peine plus de 8 000 licenciés. Depuis trois ans, c’est environ 30 % d’évolution chaque année », explique le président de la FFLutte.
Un boost post-J0 perceptible
Une dynamique qui se poursuit depuis la rentrée de septembre 2024. Malgré des performances décevantes lors des Jeux Olympiques de Paris, la discipline bénéficie du boost post-JO pour établir une nouvelle marque de référence : 30 000 licenciés. Une hausse qui doit beaucoup au travail important effectué au sein des clubs et des territoires, mais aussi au niveau national par la Fédération Française de Lutte, qui porte chaque année une campagne de rentrée sur une thématique différente.
Une dynamique importante qui peut aussi s’expliquer par plusieurs mesures mises en place, à l’image du Pass’Sport, mais aussi par les performances tricolores intéressantes, dont celles de l’équipe féminine, qui font office de vitrine pour la lutte dans l’Hexagone. L’équipe de France senior a notamment remporté deux médailles lors des derniers championnats du monde.
Cette hausse va-t-elle se poursuivre ? Lionel Lacaze en était convaincu il y a encore quelques semaines. « Nous allons avoisiner les 35 000 licenciés et je pense que la dynamique des Jeux de Paris 2024 pourra nous porter jusqu’à 45 000. » Des chiffres qui viendraient récompenser une dynamique historique pour la lutte tricolore.