Du 21 au 27 octobre, Tirana (Albanie) accueille les championnats du monde U23 de lutte. Un premier pas pour la nouvelle génération tricolore, avec (déjà) Los Angeles 2028 dans le viseur.
Décevante lors des Jeux Olympiques de Paris, la lutte tricolore entend redresser très vite la barre. L’occasion lui est donnée en cette fin d’année 2024. Avant les championnats du monde seniors du 28 au 31 octobre, place aux Mondiaux U23. Du côté de Tirana (Albanie), les jeunes talents français ont l’occasion de marquer les esprits pour la première fois sur la scène internationale.
C’est peut-être en lutte féminine que la France tient ses plus belles chances de médailles. Cinquième des championnats d’Europe U23 l’année passée, Céleste Sion (57kg) vise le podium. Elle peut compter sur une très belle dynamique, elle qui est allée chercher le titre de championne de France cette saison. Autre belle chance : Iris Thiébaux (62kg). La lutteuse de Besançon n’a que 21 ans, mais que ce soit en U20 ou en U23, elle a toujours terminé dans le top 5 des championnats d’Europe.
Rakhim Magamadov, une dynamique à poursuivre
En lutte gréco-romaine, ils sont trois jeunes talents à défendre les couleurs tricolores. Là aussi, très belle chance de médaille avec Gagik Snjoyan (72kg). Auteur d’une belle saison 2024, il avait renoncé au TQO, et donc aux Jeux de Paris. Un moment difficile sur le plan psychologique, mais le jeune lutteur a l’occasion de rebondir lors de ces Mondiaux U23 où il fait partie des favoris. Yanis Guendez (67kg) et Vladimeri Karchaidze (82kg) sont également ambitieux.
Enfin, en lutte libre, ils sont également trois tricolores. Impérial dans les catégories jeunes, Rakhim Magamadov (86kg) court après un nouveau titre de champion du monde, lui qui a déjà triomphé chez les U20. La France peut compter sur deux autres belle chances de médailles : Khamzat Arsamerzouev (65kg) et Adlan Viskhanov (92kg).