Du 15 au 17 janvier, Nice accueille la 47e édition du Grand Prix de France Henri Deglane. Un rendez-vous annuel qui revêt une importance capitale en ce début 2021 à l’approche des tournois de qualification olympique.
Nice, capitale de la lutte en ce début d’année. A partir de ce vendredi et jusqu’à dimanche, plus de 300 athlètes sont réunis sur les tapis de la salle Leyrit, à Nice. La cité des Alpes-Maritimes est l’hôte habituel du Grand Prix de France Henri Deglane, qui accueille non seulement les meilleurs lutteurs français, mais aussi 26 autres nations. D’autant que cette année, la lutte féminine fait son retour au programme. Côté tricolore, les lutteuses sont attendues au tournant après une Coupe du monde décevante en fin d’année 2020. « Le Grand Prix de France Henri Deglane est une compétition qui lance la phase de la préparation aux TQO et reste une compétition très relevée cette année. Ce que j’attends des filles avant tout c’est de l’envie, de l’audace et de la détermination », explique Thierry Bourdin, entraîneur de l’équipe de France de lutte féminine. Cynthia Vescan, Pauline Lecarpentier ou encore Julie Sabatié sont particulièrement attendues cette année.
Les lutteuses seront les premières en lice vendredi, avant de laisser la place à la lutte libre le samedi 16 janvier. Entraîneur de l’équipe de France de lutte libre, Didier Pais assure que « le collectif Lutte Libre se sent bien, les athlètes ont hâte de se rendre au Grand Prix de France Henri Deglane afin de lancer la nouvelle saison. Nous l’abordons avec beaucoup de sérieux étant donné le niveau relevé de ce tournoi français. C’est un point important pour nous, il va permettre de déterminer les athlètes étant dans le vrai face à une concurrence internationale des plus élevée. Le premier objectif de ce tournoi est de se préparer pour les prochains TQO. Le second est la sélection dans certaines catégories, les athlètes doivent gagner leur place pour participer aux prochaines échéances. » Ils seront plus d’une dizaine d’athlètes tricolores a représenter la lutte libre cette année, avec Ilman Mukhtarov en chef de file.
Enfin, le dimanche 17 janvier, la cité niçoise sera le cadre privilégié d’une compétition de lutte gréco-romaine qui promet du spectacle. « L’équipe de France de lutte Gréco-romaine se porte bien, même si la Coupe du Monde a été délicate », révèle Christophe Guénot, entraîneur de l’équipe de France de lutte Gréco-romaine. « Le Grand Prix de France Henri Deglane est une compétition où il y a encore un très gros niveau avec beaucoup de médaillés mondiaux. L’objectif lors de cette compétition est d’obtenir 2 médailles d’autant plus que les TQO arrivent à grand pas. La catégorie des 67 kg, où 4 athlètes sont en concurrence, est encore incertaine. Le but de ce tournoi est de ressortir un titulaire, celui qui fera le meilleur parcours. Nous avons établis un autre tournoi de préparation à la suite du Deglane en remplacement des Championnats de France Seniors, en Ukraine. Le Grand Prix de France Henri Deglane permettra de déterminer la sélection pour ce tournoi. » Remis de sa récente blessure à la cheville, Mélonin Noumonvi est dans les starting-blocks, à l’image d’une équipe de France ambitieuse du côté de Nice.