Lutte : Le Lutte Olympique Massalia, droit au but !

Lutte Olympique Massalia

Lancé en 2020, le Lutte Olympique Massalia atteint aujourd’hui le cap des 300 licenciés, faisant de lui le club phare de la région Sud.

Marseille, ce n’est pas seulement l’OM. Depuis 2020, un club surfe sur une magnifique dynamique au sein de la cité phocéenne : le Lutte Olympique Massalia. « Il y avait un besoin sur Marseille que l’on avait identifié à l’époque. Je gérais le club de lutte de Vitrolles. On s’est dit, avec plusieurs lutteurs, que ce serait bien de faire quelque chose sur Marseille », explique Nicolas Vidovic, président du club. « Nous avons monté le club tout en faisant pas mal de communication sur les réseaux sociaux. Et ça a pris très rapidement ! Administrativement, nous avons monté la structure en fin d’année 2019. Nous avons ouvert les portes en septembre 2020. Les débuts étaient très bons, mais tout s’est arrêté fin octobre lorsque le nouveau confinement a été décidé. Nous avions déjà des adhérents, nous ne savions donc pas trop comment gérer. On s’est débrouillé comme on a pu avec de la pratique en extérieur. Au mois de mars 2021, lorsque nous avons réouvert, la vague de pratiquants a été très importants. Ils n’attendaient que ça, de pouvoir pratiquer à nouveau. Au tout début, nous avions vraiment un public adulte ou de très jeunes lutteurs. Rapidement, nous avons accueilli l’ensemble des catégories d’âge pour arriver aujourd’hui à 300 licenciés. »

Marseille, ville de sports de combat

Un succès grandissant sur un territoire où l’historique de lutte n’est pas particulièrement important. « Marseille n’est pas une terre de lutte », confirme Nicolas Vidovic. « En revanche, c’est une terre de sports de combat très importante. Je pense notamment à pas mal de clubs de boxe qui sont installés sur la ville. Le MMA est également bien implanté. Au sein du club, nous avons d’ailleurs pas mal de combattants pros qui veulent travailler la lutte. » Un développement du point de vue des licenciés qui s’accompagne d’une dynamique au niveau des résultats. « Nous avons un collectif que nous avons gardé depuis l’époque de Vitrolles. Mais Marseille étant la deuxième ville de France, il y a logiquement plusieurs nationalisés qui sont représentées. Au sein du club, nous avons une grosse communauté arménienne, des Géorgiens, des Tchétchènes… nous avons des lutteurs qui nous ramènent des médailles, les résultats sont déjà au rendez-vous. »

Un club déjà à l’étroit

Désormais, le Lutte Olympique Massalia entend continuer de grandir… malgré les soucis que peuvent poser une croissance aussi rapide. « A la rentrée, nous étions 50 sur le tapis, nous étions un peu serrés comme des sardines. Nous avons fait des pieds et des mains auprès de la municipalité pour trouver une solution, mais à Marseille c’est compliqué, c’est une ville qui a beaucoup d’associations sportives par rapport au nombre d’équipements », confie le président phocéen. « Nous sommes bien lotis avec un gymnase récent. Nous proposons trois créneaux d’entraînement par semaine pour les adultes et quatre pour les enfants, sans oublier la section féminine. Malgré tout, on va travailler pour qu’à la rentrée prochaine, nous ayons plus de place pour accueillir plus de monde et proposer plus de créneaux. » A Marseille, le Lutte Olympique Massalia veut aller droit au but.

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