En or en Lycée et en argent en Collège dans la catégorie Excellence, le Lycée climatique et sportif de Font-Romeu a brillé lors des championnats de France UNSS de lutte organisés à Rosny-sous-Bois. Retour sur cette performance avec Kévin Dollat, responsable de la section lutte au sein de l’établissement.
Quel bilan tirez-vous de ces championnats de France UNSS ?
Il est quand même assez positif, on gagne en catégorie Lycée et on termine deuxième en Collège. Les jeunes ont bien travaillé, on avait les effectifs suffisants pour composer des équipes en Collège et en Lycée Excellence. Cela faisait un moment que nous n’avions pas ramené de médaille, on est donc plutôt fier de cette performance.
Constituer des équipes est-il une difficulté chaque année ?
Au collège, il nous fallait quatre filles et quatre garçons, et trois filles et trois garçons pour le lycée. La lutte est un sport qui fonctionne par catégories de poids. D’une année à l’autre, selon les promotions, nous n’arrivons pas toujours à remplir toutes les cases au sein des différentes équipes. Cette année par exemple, nous n’avions pas de garçon lycéen présent dans la catégorie des +70kg. Nous partions ainsi avec une défaite au début de chaque rencontre, il fallait donc assurer les cinq autres matches. C’est ce que les élèves ont plutôt bien réussi à faire cette année.
Dans quel état d’esprit se déroulent ces championnats de France UNSS ?
Il y a la fois de la camaraderie, mais aussi de la compétition. On vient pour se confronter dans un sport de combat, mais sur les événements UNSS, il existe toujours une véritable entente entre les différentes équipes. Beaucoup d’élèves sont d’ailleurs contents de se retrouver d’une année sur l’autre.
L’établissement dispose-t-il d’une vraie culture de la lutte ?
Depuis l’ouverture du Lycée de Font-Romeu à la fin des années 1960, la lutte fait partie des disciplines implantées au sein de l’établissement. Cette année, nous fêtons d’ailleurs les cinquante ans de la section lutte du lycée, ce qui prouve que ce sport s’impose sur la durée.
Qu’est-ce qui attire les élèves vers la lutte ?
Je pense que la possibilité de pouvoir se confronter à d’autres plaît beaucoup aux élèves. L’exigence au niveau de la préparation physique, mais aussi technico-tactique, est quelque chose d’également assez positif aux yeux des élèves. C’est un sport assez complet.
La lutte est-elle une discipline suffisamment développée en milieu scolaire ?
La lutte est un sport que l’on retrouve souvent dans les écoles primaires, notamment pour sa simplicité de mise en place. Les tapis sont suffisamment grands, les règles sont bien comprises par les jeunes, ce qui permet d’accéder à la pratique assez rapidement. Au collège et au lycée, je pense que l’on peut toujours faire mieux. La formule par équipe est la voie à suivre. Quand elle prend en plus le format mixte prôné par l’UNSS, je pense que c’est l’idéal.
Propos recueillis par Olivier Navarranne