Lutte : Un Euro sans médaille… mais pas sans espoirs

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A l’occasion du championnat d’Europe de lutte disputé à Bucarest (Roumanie), l’équipe de France a fait chou blanc.

Compteur de médaille : 0. Durant une semaine, à l’occasion du championnat d’Europe de lutte, l’équipe de France n’a pas réussi à monter sur la boîte. Un bilan forcément décevant, notamment en raison des forces en présence côté tricolore. Et surtout pas l’idéal pour préparer le Tournoi de Qualification Olympique européen de Bakou (Azerbaïdjan), du 5 au 7 avril.

Et pourtant, les Bleu(e)s ne sont pas passés loin. Stéfan Clément (-63 kg) et Mamadassa Sylla (-72 kg) en gréco-romaine et Pauline Lecarpentier (-76 kg) en lutte féminine, mais aussi Ilman Mukhtarov (-57 kg), Khamzat Arsamerzouev (-65 kg) et Seyfulla Itaev (-70 kg) en lutte libre : ils ont tous échoué de peu dans la quête d’une médaille de bronze, héritant d’une place d’honneur. Autant de finales pour le bronze qui pourrait pu se concrétiser en un tout autre bilan pour la France sur cet Euro.

Koumba Larroque cède dès les quarts

L’aspect le plus inquiétant demeure la « faillite » des cadres. Numéros 1 mondiaux en fin d’année 2023, Koumba Larroque et Ibrahim Ghanem n’ont pas réussi à valider ce statut au niveau européen. La première nommée, déjà qualifiée pour les Jeux de Paris, a échoué en quart de finale face à la Bulgare Mimi Hristova (3-2). Quant à Ibrahim Ghanem, il n’a pas pu disputer son repêchage, étant préservé pour raison médicale par le staff de l’équipe de France.

Alors qu’ils étaient repartis de l’Euro 2023 avec quatre breloques, les Bleus font donc chou blanc sur cette édition. Malgré tout, ce championnat d’Europe a permis de mettre en valeur et de donner énormément d’expérience à la nouvelle génération. De jeunes lutteurs et lutteuses tricolores qui ont montré beaucoup de combativité et qui ont, pour certains, marqué des points en vue du TQO, prochaine grande échéance de cette équipe de France.

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