En cette rentrée de septembre, la Fédération Française de Lutte est sur le pont. Avec un objectif majeur : promouvoir la lutte auprès des jeunes en mettant en avant les bienfaits de la discipline et les différents formats de pratique.
L’heure de la rentrée a sonné pour la Fédération Française de Lutte. Alors que le Pass’Sport est désormais mis en place, permettant une meilleure accessibilité du jeune public à la discipline, la fédération souhaite promouvoir les bienfaits de la pratique de la lutte auprès de ce jeune public. « Notre communication de développement chez les jeunes est désormais tournée vers ce que j’appellerai notre fonds de commerce, c’est-à-dire les bienfaits et la nature même de nos activités. Notamment celles que nous énonçons dans notre campagne autour des habiletés motrices et sportives fondamentales. C’est-à-dire le « savoir-faire physique » qui aide l’enfant à apprendre à bouger avec assurance et contrôle », explique Jean-Carl Fossati, vice-président délégué de la Fédération Française de Lutte, en charge de la communication. « Ainsi, la lutte me semble le sport le plus légitime chez l’enfant par sa proposition d’activités afin de développer la motricité, la coordination, l’équilibre, la souplesse… »
Sport extrêmement formateur, la lutte comporte ainsi une notion de bien-être physique, d’épanouissement, que de trop nombreux parents ignorent au moment d’inscrire leurs enfants dans des clubs. C’est justement ces aspects méconnus de la lutte que la fédération entend promouvoir auprès du plus grand nombre. « L’apprentissage d’habiletés motrices présente de nombreux autres avantages. Il développe chez l’enfant la posture, le sommeil, l’assurance voire un sentiment d’accomplissement. Il en résulte que nous avons des enfants bien dans leur peau, joyeux, construisant, par l’activité lutte, une confiance en eux », confie Jean-Carl Fossati. « De plus, nous avons un sport qui ne contient pas de frappes ni de soumissions par étranglement ou autre blocage douloureux des articulations. Il est donc particulièrement adapté aux plus jeunes qui découvrent le sport et je dirai, même si ce n’est évidemment pas l’objectif, qu’il permet, par la suite d’être plus rapidement performant dans n’importe qu’elle autre activité sportive que cela soit le surf, le rugby ou le MMA. »
Des passerelles vers d’autres sports
La lutte peut ainsi être vue comme une discipline capable de créer des passerelles vers d’autres sports. « D’autres sports mettent d’abord en avant les bénéfices sociaux liés à leurs pratiques notamment le respect, l’humilité voire la citoyenneté », confirme Jean-Carl Fossati. « Pour ma part, je crois que ces valeurs sont consubstantielles à l’éducation et à l’éducation sportive. Il suffit de visiter un club de tennis de table, de Twirling Baton ou a fortiori de Lutte afin de se rendre compte que les séances dégagent naturellement du respect et participe « au vivre ensemble ».
La légitimité de la lutte repose bien sur ces deux piliers que sont la meilleure des pratiques motrices et la canalisation, le développement d’un savoir-être social. » En cette rentrée, partout en France, les clubs de lutte vous attendent avec une pratique accessible dès 4 ans grâce à la baby lutte.
Comment trouver un club : https://www.fflutte.com/decouvrir/trouver-un-club/