Sept sites de l’Yonne ont été désignés Centres de préparation aux Jeux. Une manière pour le Département de valoriser son territoire grâce au sport. Plus d’explications avec Philippe Lala, directeur de projet territorial au Conseil départemental.
Combien d’équipements sportifs ont-ils été labellisés Centres de préparation aux Jeux dans l’Yonne ?
En tout, sept sites font partie de la liste dévoilée par Paris 2024 début octobre. Ils sont répartis dans quatre communes. À Sens, le stand de la Patriote Sénonaise, qui comprend des pas de tirs à 10, m 25 m et 50 m, le tennis club avec quatre courts couverts et quatre courts extérieurs, ainsi que la salle de volleyball du complexe Roger-Breton ont été retenus. Auxerre sera concernée par les sports collectifs, le stade de l’Abbé-Deschamps (photo) ainsi que le centre de formation de l’AJA ont été labellisés pour le football et le stade Pierre-Bouillot pour le rugby à 7. Le pas de tir de Brienon-sur-Armançon, occupé par la Sentinelle de Brienon, a été retenu pour le tir-à-l’arc olympique et paralympique. Le stade d’athlétisme de Saint-Florentin, occupé par le club Yonne athlétique club entente du florentinois, qui a d’ailleurs reçu les championnats de France adaptés en octobre, complète la liste.
Êtes-vous satisfaits par l’annonce de Paris 2024 ?
L’opération de candidature a été menée par le Comité départemental de l’Yonne, notamment par le président, Patrick Gendraud, en collaboration avec le CDOS et son président Patrice Hennequin, ainsi que les villes et les clubs concernés. Les sept sites proposés au comité d’organisation de Paris 2024 ont été retenus et représentent un maillage du territoire.
Quels atouts le Conseil département a-t-il mis en avant dans les dossiers de candidature ?
La qualité des installations qui permettront aux délégations étrangères de faire une bonne préparation. Le stand de la Patriote Sénonaise, le pas de tir de Brienon-sur-Armançon et le stade d’athlétisme de Saint-Florentin peuvent accueillir des personnes en situation de handicap, c’est un atout supplémentaire pour le territoire. La proximité avec Paris, Sens par exemple est à 55 minutes de la capitale, est un autre point que nous avons mis en avant.
Que va faire le Département maintenant que ces équipements sportifs ont été labellisés Centres de préparation aux Jeux ?
Nous allons commencer à communiquer auprès des fédérations, du mouvement sportif international et des ambassades pour valoriser nos sites et les faire reconnaître à l’étranger.
De quelle autre manière le Conseil départemental s’implique-t-il dans l’olympiade avant Paris 2024 ?
En janvier 2020, nous avons signé une convention avec la Fédération française de judo pour organiser des stages sur le territoire lors de l’olympiade 2020-2024. Cette signature fait également partie du programme Yonne 2024, notre démarche d’utiliser les Jeux olympiques et paralympiques de Paris pour développer et maintenir le sport sur notre territoire mise en œuvre en collaboration avec le CDOS. L’événement va servir de levier pour travailler aussi sur l’économie, le tourisme, la formation et la santé, dans le département.
Comment les JOP 2024 peuvent être utiles à ces domaines ?
Le département de l’Yonne était proche de Paris, nous pouvons recevoir des touristes pendant la compétition. Nous sommes en train de réfléchir avec les prestataires dans le tourisme pour former les personnels d’accueil à la langue anglaise. Ce sont des exemples pour construire l’avenir et mailler le territoire en profitant de l’impulsion donnée par les Jeux.