Madelon Catteau : « C’est un peu les montagnes russes »

Crédit photo : Cyrielle Duhamel

Victime d’un Covid long, Madelon Catteau n’a pas pu prendre part aux championnats de France à Rennes. La nageuse de la Team SPORTMAG se confie sur cette période compliquée avant une coupure bien méritée cet été.

Madelon, comment ça va ?

J’ai été diagnostiquée comme ayant un Covid long, suite aux différentes complications que j’ai eues après avoir attrapé le Covid. Le problème, c’est qu’on ne sait pas grand-chose sur ce Covid long là et qu’il n’y a donc pas forcément de traitement. Il faut écouter sa fatigue et composer en fonction. C’est un peu les montagnes russes.

Quel impact cela a-t-il sur vos entraînements ?

Au quotidien, je ne peux plus suivre les séances que je suivais d’habitude. Philippe Lucas est très compréhensif et adapte les séances. Je fais les choses dans mon coin, et s’il y a des jours où ça va un peu mieux, on met en place du contenu qui engage un peu plus. On essaye de varier les nages, les exercices, pour enlever un peu de monotonie.

Vous n’avez pas pris part aux championnats de France, mais vous y étiez quand même en tant que spectatrice et supportrice…

Ça m’a permis de casser la routine que j’ai à Martigues, de suivre mon groupe et de pouvoir continuer à m’entraîner avec Philippe, puisqu’il était présent sur les championnats. Je suis ravie de pouvoir assister à de belles performances et de belles émotions de mes camarades d’entraînements. Je suis contente d’avoir fait le déplacement.

« La reprise est prévue pour fin août »

Avez-vous un peu plus de temps à accorder à vos études en cette période compliquée, mais aussi à vos loisirs ?

Tout à fait, je continue à m’entraîner pour pouvoir être prête pour la saison prochaine, mais à côté de ça j’ai besoin de me vider la tête. J’ai par exemple fait l’acquisition d’un synthétiseur, car j’ai toujours fait un peu de musique. Ce sont des petites choses que j’essaye de mettre en place pour lâcher prise.

Avez-vous déjà une vision concernant votre reprise de la compétition ?

On s’est un peu projeté sur les prochains mois. Fin juillet, je serai la marraine d’une compétition en Bretagne. Ça me permettra de mettre un terme à ma saison. Ça fait trois ans que je n’ai pas eu de vacances, je vais donc profiter d’une grosse coupure cet été. La reprise est prévue pour fin août, afin d’être prête pour décembre 2023, qui marquera la première étape de qualification aux Jeux olympiques.

Dans cette période compliquée à la fois physiquement et psychologiquement, quel est le soutien apporté par votre coach, Philippe Lucas ?

Il est très investi et m’a dit plusieurs fois qu’il ne me lâchera pas. Je peux compter sur lui, il sait avoir les mots. C’est Philippe Lucas, donc je sais que ce sont des mots sincères et à prendre en compte.

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