La dernière manche de la coupe du monde de natation en eau libre aura lieu les 2 et 3 décembre au Portugal. Un rendez-vous qui pourrait permettre à Madelon Catteau, nageuse de la Team SPORTMAG, de valider son ticket pour les Jeux Olympiques.
Madelon, comment vous sentez-vous à l’approche de votre grand objectif de fin d’année ?
Honnêtement, ces dernières semaines, ça revient vraiment très bien à l’entraînement. J’ai réussi à sortir de grosses séries, donc je suis plutôt contente par rapport à ça et j’ai repris confiance. C’est une compétition importante que je vais essayer de prendre avec beaucoup de recul. J’ai vécu des choses pas faciles l’année dernière, mais je pense avoir les cartes en mains et avoir tout pour que ça se passe bien. Et puis il n’y a pas que les Jeux dans la vie, si ce n’est pas le bon moment, c’est comme ça. Tant que je me sens mieux au niveau de la santé, c’est le principal.
Justement, en termes de santé, quel reste-t-il des mois compliqués que vous avez vécu ?
Est-ce que j’ai encore des traces du Covid ? Pour le moment, je ne sais pas, je n’ai pas encore passé de tests. Parfois, j’ai de gros coups de fatigue, donc peut-être que j’ai encore des traces de tout ça. Mais vu que je réalise bons entraînements, je pense que ça reste quand même assez positif au niveau de ma santé.
« J‘accumule énormément de fatigue en raison des entraînements »
En termes d’entraînement, j’imagine qu’il y a une montée en puissance des séances…
Totalement ! Depuis le début du mois, les entraînements sont de plus en plus chargés. On a droit à de grosses séances avec des séries très dures sur un temps long. On va rester sur ce travail important jusqu’à la fin de semaine. À partir de lundi prochain, je commencerai à ralentir à l’approche de la course, qui aura lieu samedi.
On approche de la fin d’année, quel bilan faites-vous de vos études depuis la rentrée ?
À vrai dire, j’accumule énormément de fatigue en raison des entraînements, donc ça a été un peu plus compliqué que prévu. Heureusement, cette année est beaucoup plus allégée au niveau des cours, car je n’ai plus qu’une moitié d’année à passer. Ca n’a donc rien à faire avec la charge de travail que j’avais ces dernières années. J’ai toujours du travail à faire, que je fais, mais je peux quand même souffler un peu.